Pier-Olivier Dostaler: un Aigle de la région

BASEBALL. Pier-Olivier Dostaler est originaire de Mont-Carmel. Après quatre saisons passées du côté des États-Unis, le joueur de deuxième but est de retour auprès des siens. Mieux, il a réussi à se tailler un poste avec les Aigles de Trois-Rivières dans la Ligue de baseball Can-Am.

Dostaler vient de passer les quatre dernières années loin des siens à pratiquer sa passion chez les voisins du sud, soit le baseball.

«J’ai connu deux bonnes saisons dans un collège du Colorado. Les deux dernières, à St-Louis, ont moins bien été pour moi. Mes quatre saisons d’éligibilité au repêchage (du baseball majeur) étaient terminées alors je pensais à rentrer chez moi. Depuis l’an dernier, je pensais déjà aux Aigles Can-Am comme destination possible», souligne le joueur de deuxième but.

Dostaler a par la suite été invité au camp d’entraînement des Aigles à l’automne dernier.

«Jean-François Picard m’a contacté et m’a dit que Pete (Laforest) voulait me voir jouer. J’ai connu un bon camp sans rien faire de spécial et je n’ai pas commis d’erreur en défensive. Pete avait besoin de recrues et j’ai fait l’équipe», ajoute-t-il.

Moments difficiles

Tout comme les Aigles de Trois-Rivières, Pier-Olivier traverse aussi des moments plus difficiles, de son propre aveu.

«Je dirais que c’est plus difficile depuis deux semaines. J’ai un plus de difficultés au bâton. Disons que mon niveau de confiance est en montagne russe. Je ne suis pas habitué à ce niveau de qualité des lanceurs. Au collège, les lanceurs lancent majoritairement de la rapide dans le centre.»

«Dans la Can-Am, les lanceurs sont intelligents sur la butte et ils ne nous donnent pas de break. C’est un autre calibre auquel il faut s’habituer rapidement. Les gars sont plus vieux et plus expérimentés. Ils visent les coins et travaillent davantage les frappeurs.»

Heureux à Trois-Rivières

Après 20 rencontres, Pier-Olivier a maintenu une moyenne au bâton de .190. Il totalise 12 coups sûrs en 63 apparitions au bâton. Il a tout de même produit 8 points et croisé le marbre à 5 reprises.

«Je suis content de joueur ici et de jouer devant mes parents et amis. Le stade est à 15 minutes de chez nous. Il n’y a pas vraiment de pression supplémentaire à ce que je sois un québécois qui joue à Trois-Rivières. Présentement, c’est moi qui me mets une pression inutile et qui veux trop en faire parce que l’équipe connaît des bas. Je vais devoir diminuer cette pression et faire les petites choses», conclut le joueur de deuxième des Aigles en toute confiance.