Organiser un tournoi à 36 heures de préavis

SPORTS. Si certains festivals sont planifiés des semaines, voire des mois à l’avance, d’autres peuvent l’être avec un très court préavis. Parlez-en à Véronique Flibotte, cette mère de famille de Saint-Étienne-des-Grès, qui, à la suite d’un imprévu, a réorganisé un tournoi de soccer à partir de rien lorsque les plans originaux se sont effondrés à la dernière minute.

En raison d’une erreur de communication, les équipes de la classe d’âge entre 4 et 8 ans de l’Association de soccer de Saint-Étienne-des-Grès (ASSEDG) ne se faisaient pas partie de l’horaire établi par le Festival Louisfrancien, dans lequel elles participaient. Il n’y avait donc aucun plan pour eux de jouer, lors de la fin de semaine des 13 et 14 août. Une fin de semaine que des parents, comme Véronique Flibotte, avaient réservé lors les inscriptions, en février, pour y emmener leurs enfants. Mme Flibotte et Marc-Adam Dupuis, le président de l’Association, se sont rendu compte lundi le 8 août de cette erreur, et le mercredi, commençaient les démarches pour tenter de trouver un plan B.

« On s’est revirés de bord assez rapidement, » soutient Mme Flibotte, qui a deux enfants qui participent au festival. « On ne voulait pas que nos membres se retrouvent devant rien. On a envie que nos jeunes aient du plaisir, ainsi que leurs parents. On parle quand même d’une centaine d’enfants, alors on s’est organisé un petit tournoi à Saint-Étienne. On a réussi à aller chercher ce qu’il fallait : Les jeux gonflables, les collations, et on a eu vraiment beaucoup d’aide de la part des coachs de ces équipes. Grâce à l’implication de tout le monde réunis ensemble, on a fini par se faire une très belle journée. »

La mère de famille mentionne à quel point tous les parents et les joueurs étaient très heureux de la tenue de l’événement, et tout le monde a bien profité de sa journée. Même si le tout n’était pas tout à fait à la perfection, elle a reçu beaucoup de rétroaction des participants, qui ont souligné à quel point ils pensaient que le tout était bien organisé, compte tenu du court laps de temps.

« On a eu une petite frousse pendant qu’on organisait tout ça, mais on s’est virés de bord, et avec succès. Je pense que la force de l’équipe et du petit village a fait en sorte qu’on s’en soit bien sortis, finalement, » dit Mme Flibotte.

Véronique Flibotte s’est même fait demander si elle ne pouvait pas réorganiser le tournoi l’année prochaine à Saint-Étienne à pareille date. Plusieurs parents pensent que la formule qui a été conçue, celle de disputer tout le tournoi en une journée, est encore mieux que sur deux jours, à Saint-Louis-de-France, comme c’était prévu à la base. Reste à voir si elle décidera de se relancer dans la planification de ce tournoi l’an prochain.