Avery Martin Duval s’impose par K.-O. contre Ezequiel Palaversic

MONTRÉAL — Avery Martin Duval a mis la table à la finale Bazinyan-Phinn au Cabaret du Casino de Montréal en l’emportant de brillante façon au quatrième round de son affrontement face à l’Argentin Ezequiel Palaversic.

Le poids léger argentin a offert une belle prestation pendant les trois premiers rounds, mais le volume de coups de Duval (11-0-1, 7 K.-O.) a eu raison de lui au quatrième.

Duval a d’abord piégé Palaversic (8-3-1, 4 K.-O.) dans son coin, l’atteignant d’une solide combinaison de crochets à la tête. Tenant encore miraculeusement debout, Palaversic a tenté de lancer une contre-attaque. Cependant, Duval l’a atteint avec deux autres coups à la tête et l’Argentin a judicieusement posé un genou au sol.

Quand il s’est relevé, l’énergie n’y était plus. Flairant la victoire prochaine, Duval s’est relancé à l’attaque. Un crochet de la gauche au visage a retourné le visiteur au tapis.

Palaversic s’est relevé avant le compte de 10, mais l’arbitre Albert Padulo fils a tout de même stoppé le duel après 2:15 de ce round.

Même s’il n’avait pas boxé depuis le 1er juin dernier, Duval n’a pas du tout paru ennuyé par cette inactivité. Il a été l’agresseur tout au long de ce combat, qu’il a dominé de bout en bout.

Retour réussi pour Chabot

Quelques minutes auparavant, Thomas Chabot (10-0, 8 K.-O.) a terrassé Alfredo Jimenez Espino (6-2-1, 2 K.-O.) d’une pluie de coups au cinquième round.

Après avoir essuyé une longue combinaison au corps et à la tête, le poids plume mexicain est tombé à la renverse et n’a pas été en mesure de se relever avant le compte de 10. Il est d’ailleurs demeuré étendu de longues minutes sur le canevas avant qu’on puisse annoncer le temps officiel de la victoire de Chabot, à 1:43.

Chabot a ébranlé pour une première fois son adversaire au deuxième. Le Mexicain, pris dans un coin neutre, a encaissé un direct de la gauche de Chabot qui a complètement battu sa garde. Jimenez Espino s’est relevé avant le compte de 10, mais heureusement pour lui qu’il ne restait que 25 secondes à l’engagement.

Le pugiliste de Thetford Mines a un style explosif qui plaît à la foule, mais sa défense est à revoir. Il a encaissé plusieurs gauches de Jimenez Espino jeudi. Après le combat, son premier en 11 mois, il a admis qu’il avait dû chasser la rouille.

Victoire coûteuse pour Fendero?

En début de soirée, Moreno Fendero (5-0, 4 K.-O.) disputait un premier combat de six rounds en carrière face à l’Argentin Nicolas Luque Palacios (13-11-2, 2 K.-O.).

Le poids moyen d’origine française s’est presque rendu à la limite, mais l’arbitre Steve St-Germain a stoppé les hostilités après 1:26 du dernier affrontement. Palacios venait de se remettre de sa deuxième chute au tapis, causée par un violent crochet de gauche sur l’oreille, mais n’était visiblement plus dans le coup.

Fendero avait envoyé Palacios au tapis une première fois au troisième avec une main arrière au corps suivi d’un crochet de gauche à la tête.

La victoire pourrait toutefois s’avérer coûteuse pour le protégé de Marc Ramsay. Fendero a subi une blessure au biceps droit. La nature exacte de la blessure sera divulguée à la suite d’examens plus poussés, mais une déchirure musculaire fait partie des blessures possibles selon le médecin de la RACJ.

Au combat suivant, Alexandre Gaumont (10-0, 7 K.-O.) a eu besoin de moins de deux rounds pour se défaire du Tanzanien Abdallah Luanja (17-12-2, 12 K.-O.), qui s’est amené à Montréal avec une kyrielle de coups trop larges pour son bien. Même si la défense de Gaumont est toujours à resserrer, le pugiliste de Buckingham a placé plusieurs coups en puissance.

Prisonnier dans le coin au deuxième round, Luanja a essuyé une salve ponctuée de plusieurs uppercuts et crochets qui l’a solidement ébranlé. L’arbitre Padulo a décidé qu’il en avait assez vu et a stoppé le combat à 1:56.

Dans un duel sud-américain, le Colombien Jhon Orobio (8-0, 8 K.-O.) n’a fait qu’une bouchée du vétéran Chilien Cristian Palma (33-15-2, 7 K.-O.). Le super-léger, entraîné par Ramsay, avait déjà envoyé Palma au tapis deux fois au deuxième round quand le boxeur de 39 ans a sorti l’un des plus vieux trucs du métier: un coup bas. Orobio n’a pas apprécié et une fois son souffle retrouvé, il a lancé tout ce qu’il avait et renvoyé Palma au tapis pour une troisième fois, confirmant sa victoire avec 14 secondes à faire à l’engagement.