Les différents types d’araignées
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Pour plusieurs, les araignées sont source de dédain ou même de phobie. Heureusement, et bien qu’il y vit plus d’une centaine d’espèces, le Québec ne compte aucune araignée dangereuse. Au contraire, les araignées sont utiles pour bien des raisons, dont pour contrôler les insectes ravageurs dans les cultures agricoles et au jardin. De plus, elles ne transmettent pas de maladies, bien que certaines personnes puissent avoir une réaction allergique à la morsure de certaines d’entre elles.
La plupart des araignées étant nocturnes et généralement discrètes, nous avons rarement l’occasion de les apercevoir. Cependant, quelques araignées aiment bien s’infiltrer dans nos maisons et parfois, envahir notre jardin et deviennent alors plus visibles. Voici quelques araignées communes au Québec.
L’araignée de cave (Pholcus phalangioides)
L’araignée de cave est une des araignées les plus communes dans nos maisons. Cette araignée a un petit corps mais de très longues pattes effilées. On la retrouve dans les sous-sols, les caves, et dans tout espace sombre, frais et humide. Bien que totalement inoffensives, elles peuvent être impressionnantes par la longueur de leurs pattes.
La Cheiracanthe ou araignée jaune (Cheiracanthium mildei)
Une autre araignée que l’on retrouve typiquement à l’intérieur de nos demeures est la Cheiracanthe. Cette petite araignée, généralement de couleur jaune pâle, ne construit pas de toile. On la retrouve plutôt dans les coins de murs ou du plafond. La Cheiracanthe est inoffensive, mais peut mordre si elle se sent menacée.
Les Dolomèdes
Quatre variétés de Dolomèdes vivent au Québec, dont la Dolomedes Tenebrosus, et la plupart sont des araignées semi-aquatiques. On les retrouve donc le plus souvent près des plans d’eau. Impressionnantes par leur grande taille, certains les confondant avec les tarentules, les Dolomèdes préféreront prendre la fuite devant les humains, mais peuvent tout de même mordre si elles sont manipulées à main nue.
Les araignées-loups (famille des Lycosidae)
L’araignée-loup se trouve communément au sol dans nos jardins, ou cachée sous une feuille ou dans un tas de bois, où elle chassera les insectes nuisibles. Cependant, on la retrouvera parfois dans nos maisons l’hiver venu. De couleur brun foncé, elles peuvent atteindre la taille de 3 centimètres. L’araignée-loup ne tisse pas de toile. Elle préfère chasser au sol en tendant des embuscades à ses proies. On peut la reconnaître par l’alignement particulier de ses huit yeux.
L’Épeire Diadème, ou araignée des jardins (Araneus diadematus)
Cette araignée commune de nos jardins et potagers atteint sa taille adulte à la fin de l’été, ce qui fait que nous la remarquons plus à cette période de l’année. On la voit le plus souvent bien installée au centre de sa grande toile, où elle attend son prochain repas. L’Épeire Diadème est aussi facilement reconnaissable par le motif en forme de croix qui se retrouve sur son abdomen, mais aussi par la taille impressionnante de sa toile aux motifs élaborés.
La Veuve Noire du Nord (Latrodectus variolus)
Alors qu’elle était absente du territoire québécois il y a de cela quelques années, la Veuve Noire du Nord est maintenant installée dans certaines régions près de la frontière avec les États-Unis. Bien que son nom inspire la peur, elle est relativement inoffensive pour l’humain qu’elle aura plutôt tendance à fuir. Les cas de morsure sont donc rares, et la quantité de venin injecté est faible. On la retrouve généralement cachée sous une vieille souche, dans des cavités, ou tout endroit sombre et éloigné.