Non à la barbarie !

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LETTRE OUVERTE

Tout criminel doit porter le lourd fardeau de ses fautes. En lui enlevant la vie pour le punir de ses crimes, on le dégage de sa responsabilité d’en payer le prix. Désormais, il n’aura pas à vivre la honte ni le remords, il n’aura pas à subir l’opprobre public. 

La société lui fait l’énorme cadeau du bonheur éternel pour les crimes odieux qu’il a commis. Paix à son âme ! Comment un État peut-il adopter des lois contre la criminalité et commettre lui-même un crime aussi dégradant qu’un meurtre ? En 1976 Lester B. Pearson, premier ministre du Canada et ex-prix Nobel de la paix, a aboli la peine de mort, abolition  maintenue en 1987 par un vote majoritaire à la Chambre des Communes, sous Brian Mulroney. Renonçons une fois pour toutes à la loi du talion  -oeil pour œil, dent pour dent-   et laissons la barbarie aux barbares.

 

Gilles A. Lessard