L’expéééééérience d’un Robine-Sonne! – Planète Rémi
Comme le disait si bien Gilles Tremblay à René Lecavalier en parlant de Larry Robinson à la belle époque de la soirée du hockey, dans bien des domaines, rien ne bat l’expérience! Quand Ritch Scarpino vous parle de baseball, c’est comme un voyage dans le temps, visiter Cooperstown sans se déplacer, alors quand il vous dit de vous déplacer dans le «champ» pour affronter tel frappeur, vous l’écoutez. Quand Dédé Beaudet s’installait derrière le filet pour décocher une de ses passes savantes même avec ses 70 ans bien sonnés, il méritait tout notre respect. Lorsqu’il s’enflamme en parlant du retour de Sidney Crosby, on ne peut qu’acquiescer à son opinion. L’expérience est partout, du boucher de l’épicerie du coin au mécanicien tout sale, en passant par le cordonnier et le médecin de famille.
Ça ne s’achète pas. Ça se vit, se développe et s’acquiert au fil du temps.
J’étais parmi les privilégiés au Centre Bell pour la tournée d’adieu du groupe Scorpions, le 26 juin 2010. Un dernier tour de piste avant de se la couler douce. Fondé en 1965, le groupe allemand a vendu plus de 100 millions de copies de ses 22 albums. 45 ans de tournées, de sexe, drogue et rock’n’roll. On a ici un cas d’expérience ! Difficile d’imaginer un homme de l’âge de ma mère en pantalon de cuir moulant s’époumonant sur une scène pendant 90 minutes, et bien c’était le cas ! Un très bon spectacle, exploitant plusieurs clichés du rock. Mais avec l’expérience, on apprend également à ne pas changer une formule gagnante ! Somme toute, une belle soirée avec en ouverture le groupe Cinderella, qui, eux aussi ont un certain bagage. Beau duo de nostalgie !
Sur le chemin du retour, sur un coin suspect de la Ste-Catherine, quelques prostituées défraichies vendaient leurs charmes. Tiens ! Voilà peut-être un domaine où l’expérience n’est pas si nécessaire me dis-je…
Chanson du jour :
Send Me an Angel- Scorpions (live à Montréal)