Comment c’est fait… votre Hebdo

Plus de sept ans se sont déjà écoulés depuis mon arrivée à la rédaction de L’Écho de La Tuque et la flamme est toujours aussi présente pour le journalisme qu’à mes tout débuts.

N.D.L.R.: Cette nouvelle chronique qui débute aujourd’hui reviendra mensuellement. Vous découvrirez comment est confectionné un tel ou un tel produit. L’emphase sera mise sur les produits locaux d’abord. Si vous avez des idées et que vous voulez que l’on parle d’un produit ou d’un objet en particulier, écrivez-nous par courriel à l’adresse redaction_latuque@transcontinental.ca.

Toutefois, en discutant avec vous, nos consommateurs d’information, je me suis vite aperçu qu’il existait une méconnaissance pour le processus de réalisation d’un journal. De là est née l’idée de cette chronique «Comment c’est fait…» Je vous invite à lire ce présent texte afin de mieux comprendre notre travail dans le monde des communications?

D’abord, il est important de savoir qu’un journal est construit suite à un long processus de travail à la chaîne.

Comme nos hebdomadaires de Transcontinental sont distribués gratuitement, ce sont les publicités qui s’avèrent être notre source de financement. Plus les commerçants se font voir dans nos pages, plus le journal sera volumineux, et plus on retrouvera d’information à l’intérieur.

Et non! Ce n’est pas votre humble serviteur qui détermine le nombre de pages du journal en vertu de l’actualité hebdomadaire.

Si vous vous demandez pourquoi on retrouve un volume plus important de publicités comparativement au nombre de textes, il est important que vous sachiez que nous devons respecter un ratio de publicités, ce qui ne comprend pas les publicités promotionnelles de notre compagnie.

Donc, tout le travail d’un journal débute par la besogne de terrain. Le ou les journalistes se chargent de l’écriture des textes et de la couverture des événements, sans connaître l’espace disponible. Toutefois, il sait que son texte doit être prêt le plus rapidement possible pour le site Web.

Le ou les représentants publicitaires se rendent dans les commerces afin d’offrir à leurs clients les projets préparés par l’équipe des ventes, ou une publicité dans le journal sans faire parti d’un projet quelconque.

Lorsque le client fait la réservation de sa publicité, le représentant publicitaire se charge d’apporter le matériel à la coordonnatrice aux ventes… et le travail à la chaîne débute.

La coordonnatrice s’avère être le lien entre le client, le représentant et l’infographiste pour le montage de la publicité.

Les réservations des publicités doivent être faites avant la date de tombée.

Lorsque l’heure de tombée approche, l’intensité monte également. Mais avec le temps, nous apprenons à vivre avec cette pression hebdomadaire.

Une fois l’heure de tombée arrivée, la coordonnatrice aux ventes se charge d’insérer les publicités à l’intérieur d’une maquette représentant le nombre de pages du journal, tout en respectant les demandes des clients. Un client peut vouloir paraître en page 3 par exemple, tout en payant un léger supplément.

Auparavant, le directeur du journal aura déterminé le nombre de pages en regard du nombre total de publicités. Tout doit être passé sous la loupe, autant les avis de décès que le nombre de pages des petites annonces, sans oublier les plaques couleurs. Puisque cela coûte plus cher d’imprimer une page en couleur comparativement à une page en noir et blanc.

Lorsque les publicités sont insérées dans la maquette, la coordonnatrice donne le relai au chef de pupitre (journaliste), qui insère les textes tout en respectant l’espace disponible. Si le texte est trop long, il doit le modifier pour que le texte puisse être inséré. Tout le matériel rédactionnel, les textes et les photos, sont ensuite acheminés par ordinateur à l’atelier Publi-production, situé à Trois-Rivières. Le placement des publicités et de la rédaction est réalisé à cet endroit par des infographistes grâce à des logiciels informatiques.

Puis, le travail est loin d’être terminé. Lorsqu’une page est terminée à l’atelier de production, elle est acheminée au journaliste pour l’approbation. Tout se fait en distance, par ordinateur, par téléphone et par télécopieur.

Lorsque les pages sont approuvées, elles sont acheminées vers l’imprimerie T.R. Offset, située à Trois-Rivières.

Les journaux fraîchement imprimés prennent la route vers les ateliers Publi-Sac de la Mauricie. Une équipe s’affaire à préparer les sacs, puis les camelots partent pour leur tournée hebdomadaire.

Comme vous pouvez le constater, une grande équipe participe au travail hebdomadaire de la parution d’un journal, en passant de l’auteur de ces lignes, aux représentants, au directeur, à la coordonnatrice aux ventes, aux infographistes, à l’imprimerie, au responsable de la distribution, pour se terminer par vos camelots!