Québec rouvre les négociations sur l’autonomie gouvernementale du Nunavik

MONTRÉAL — Le gouvernement du Québec et la Société Makivik rouvrent les négociations concernant l’autonomie gouvernementale du Nunavik. 

Pita Aatami, président de la Société, qui représente les Inuits du Québec dans leurs relations avec les gouvernements fédéral et provincial, affirme que l’autonomie gouvernementale est une chose dont son peuple rêve depuis 55 ans.

Plusieurs rondes de négociations entre Québec et les Inuits ont eu lieu depuis les années 1990, et plus récemment, un projet d’accord d’autonomie gouvernementale a été rejeté par les électeurs inuits lors d’un référendum en 2011.

Le premier ministre du Québec, François Legault, dit comprendre le désir d’une plus grande autonomie, ajoutant que les négociations se dérouleront de nation à nation.

La grande majorité du Nunavik, la région de la province en grande partie inuite située au nord du 55e parallèle, se trouve sur le territoire de l’Administration régionale Kativik, qui fournit des services au niveau municipal, mais qui est sous la juridiction du gouvernement provincial.

M. Aatami affirme que les Inuits veulent travailler en partenariat avec Québec, tout en ayant le contrôle sur des dossiers comme l’exploration minière sur leur territoire.

«Nous sommes un peuple accueillant, mais nous voulons faire cela avec vous, au lieu de nous faire dire comment vous devez vous comporter, ce que vous devriez faire chez vous», a-t-il déclaré.