L’entente de principe a été acceptée à 88 % par les syndiqués de l’Institut Pinel

MONTRÉAL — Les syndiqués de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, à Montréal, ont approuvé à 88 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur concernant le renouvellement de leur convention collective.

Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), qui représente une centaine de membres à l’Institut Philippe-Pinel, a confirmé samedi dans un communiqué de presse que l’entente de principe a été ratifiée.

Le taux de participation au vote sur l’entente de principe se chiffre à 57 %, alors que les membres avaient également la possibilité de voter en ligne.

Le nouveau contrat de travail, d’une durée de cinq ans, se terminera le 31 mars 2028.

En vertu de celui-ci, les travailleurs auront droit à des augmentations salariales de 17,4 % sur cinq ans. À cela s’ajoute une clause de protection contre l’inflation, pouvant aller jusqu’à 1 % pour les trois dernières années de la convention collective si l’inflation dépasse un certain seuil.

Même s’il ne faisait pas partie du front commun — formé des membres de la CSN, de la CSQ, de l’APTS et de la FTQ —, le SPGQ était soumis à la même offre salariale provenant de la partie patronale.

L’entente prévoit aussi une bonification salariale de 10 % pour les psychologues, ainsi que des améliorations quant aux vacances, aux assurances collectives et aux primes de milieux.

À l’Institut Philippe-Pinel, le SPGQ représente notamment des criminologues, des psychologues, des travailleurs sociaux, des psychoéducateurs et plusieurs autres membres du personnel professionnel.