Le défenseur des jeunes au N.-B. recommande d’interdire le cellulaire en classe

FREDERICTON — Le défenseur des enfants et des jeunes du Nouveau-Brunswick suggère au gouvernement d’interdire les téléphones cellulaires dans les salles de classe, comme l’ont fait d’autres provinces.

Kelly Lamrock a déclaré la semaine dernière devant un comité parlementaire que l’utilisation du téléphone cellulaire entrave la capacité des élèves à analyser et à présenter des arguments détaillés.

Le défenseur des enfants a également attribué l’utilisation du cellulaire et des réseaux sociaux comme l’une des raisons de la détérioration de la santé mentale des jeunes.

M. Lamrock affirme que le nombre d’enfants au Nouveau-Brunswick qui ont besoin de soins médicaux urgents pour cause de dépression, d’anxiété et d’idées suicidaires a augmenté de 28 % à 40 % lors des cinq dernières années.

Le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique restreignent déjà l’accès aux téléphones cellulaires dans leurs écoles publiques.

D’autres pays, comme la Chine et la France, ont interdit l’utilisation du téléphone portable dans les écoles, tandis que le Royaume-Uni, l’Italie et le Portugal ont élaboré des politiques à l’intention des directions d’école qui souhaitent arrêter ou limiter l’utilisation de ces appareils.