Étude en Ontario: l’air des maisons de quatre Premières Nations est vicié

OTTAWA — Une étude a révélé que l’air intérieur des maisons situées sur les territoires de quatre Premières Nations éloignées du nord-ouest de l’Ontario contenait du dioxyde de carbone, des particules fines, de la moisissure et d’autres substances qui augmentent le risque d’infections respiratoires.

Environ 27 % des maisons contenaient des niveaux élevés de dioxyde de carbone, selon l’étude. Près de la moitié présentaient de la moisissure visible.

Les niveaux d’endotoxines étaient également plus élevés que dans toute étude antérieure menée au Canada.

Les endotoxines peuvent provenir d’éléments tels que les animaux domestiques, les humidificateurs, le bois de chauffage stocké à l’intérieur et la fumée de cigarette. Des concentrations élevées peuvent avoir un impact sur la fonction pulmonaire.

L’auteur de l’étude, David Miller, est un éminent professeur-chercheur de l’Université Carleton, à Ottawa. À son avis, les niveaux d’endotoxines dans les maisons étaient 1000 fois plus élevés que ce qu’il avait vu de pire dans le passé.

Le professeur Miller affirme que les systèmes de ventilation doivent être correctement installés et entretenus. En effet, 44 % disposaient d’un système de ventilation récupérateur de chaleur, mais seulement 8 % des systèmes étaient en bon état de fonctionnement.

Note aux lecteurs: Version corrigée. La Presse Canadienne écrivait que l’air intérieur des maisons situées sur les territoires de quatre Premières Nations éloignées du nord-ouest de l’Ontario contenait du monoxyde de carbone. En fait, il s’agit de dioxyde de carbone.