Entente de principe avec la FAE: acceptation à Montréal, rejet à Laval

MONTRÉAL — L’Alliance des professeur(e)s de Montréal a annoncé en milieu de nuit, vendredi, que ses membres avaient adopté l’entente de principe intervenue le mois dernier entre la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), dont elle fait partie, et le gouvernement du Québec.

D’autre part, des médias d’information ont rapporté que les membres du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL) avaient rejeté à 68 % l’entente de principe. Le SERL serait donc le premier syndicat affilié à la FAE à se prononcer contre l’accord.

Dans une brève communication, l’Alliance des professeur(e)s de Montréal n’a pas dévoilé le pourcentage d’acceptation ni le taux de participation au vote tenu en assemblée générale, la veille. L’Alliance a toutefois fait savoir que l’entente de principe ne permettra pas de résoudre tous les maux du réseau de l’éducation. 

Le syndicat montréalais s’abstiendra de commenter le contenu de l’entente de principe jusqu’à la tenue des instances locales de tous les syndicats affiliés à la FAE.

L’Alliance des professeur(e)s de Montréal, dont près des trois quarts des 9731 membres sont des femmes, regroupe les enseignants des écoles publiques primaires et secondaires et des centres d’éducation des adultes et de formation professionnelle du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) ainsi que le personnel de l’École Peter Hall et du Centre Académique Fournier, qui offrent des services aux élèves handicapés ou en grande difficulté d’apprentissage et de comportement.

Mercredi soir, les membres du Syndicat de l’enseignement de la Pointe-de-l’Île (SEPÎ), à Montréal, se sont prononcés à 58,5 % en faveur de l’acceptation de l’entente de principe. Ce syndicat représente 4384 enseignants du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île, dans l’est de la métropole.

Cinq des neuf syndicats affiliés à la FAE et une majorité des 66 500 membres doivent entériner l’entente de principe pour qu’elle soit acceptée.