Canada: la rétention quinquennale d’immigrants a augmenté de 2012 à 2016

OTTAWA — Parmi les immigrants admis au Canada en 2016, ceux venus s’installer au Québec ont été parmi ceux qui ont affiché l’un des quatre taux de rétention sur cinq ans les plus élevés au pays, selon Statistique Canada.

Une compilation publiée mercredi précise que le meilleur taux de rétention sur cinq ans a été relevé en Ontario, à 93,1 %. Il était suivi par les taux de 87,3 % de la Colombie-Britannique, de 84,5 % de l’Alberta et de 81 % du Québec.

Dans la région de l’Atlantique, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard ont tous deux enregistré une croissance du taux de rétention sur cinq ans des immigrants admis en 2016. Au Nouveau-Brunswick, ce taux a atteint un sommet de 56 % après être resté relativement stable pour ceux admis de 2012 à 2015.

L’Île-du-Prince-Édouard a enregistré le plus faible taux de rétention au Canada, de 30,9 %, mais c’était tout de même d’une augmentation de 5,7 points de pourcentage par rapport au taux de 25,2 % enregistré pour la cohorte de 2012.

Au cours de la même période, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ont affiché des tendances relativement stables au chapitre du taux de rétention des immigrants sur cinq ans, hormis quelques fluctuations.

Statistique Canada a constaté que bien que les taux de rétention sur cinq ans soient restés relativement constants au fil du temps en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec, le taux en Alberta a diminué de 7,0 points de pourcentage de 2012 à 2016. Ce sont la Saskatchewan et le Manitoba, de même que les territoires, qui ont enregistré les plus fortes baisses de leurs taux de rétention des immigrants sur cinq ans entre 2012 et 2016.

Par ailleurs, l’agence fédérale a observé que parmi tous les immigrants admis de 2012 à 2016, ceux parrainés par la famille ont systématiquement affiché le taux de rétention sur cinq ans le plus élevé, suivis des réfugiés. La rétention des immigrants de la catégorie économique a quant à elle affiché une tendance à la baisse.