C.-B.: une entreprise de tabac déplore les restrictions sur les sachets de nicotine

MONTRÉAL — Une importante entreprise de tabac canadienne se dit «extrêmement déçue» par la décision de la Colombie-Britannique de déplacer la vente de sachets de nicotine aromatisée derrière les comptoirs des pharmacies.

Le premier ministre David Eby a annoncé cette restriction mercredi, affirmant que la province avait adopté cette ordonnance pour empêcher les enfants d’entrer en contact avec un produit «dangereux» et «addictif», pendant que Santé Canada examine la réglementation des ventes.

Mais un communiqué d’Imperial Tobacco Canada affirme que le fait de déplacer les ventes des dépanneurs et des stations-service rend «plus difficile l’accès des fumeurs à un produit qui peut les aider à cesser de fumer».

L’entreprise montréalaise assure qu’elle soutient le fait d’empêcher les enfants d’acheter des produits à base de nicotine.

«Nous avons mis en place des mesures supplémentaires pour nous assurer que le produit se trouve derrière le comptoir des dépanneurs et des stations-service et qu’il soit vendu après une vérification appropriée de l’âge», a indiqué Éric Gagnon, vice-président des affaires corporatives et réglementaires chez Imperial Tobacco Canada.

 L’entreprise a invité le premier ministre Eby à revoir sa décision.

Le premier ministre a déclaré lors d’une conférence de presse que la consommation de nicotine peut provoquer des changements dans le cerveau des jeunes, et certains détracteurs affirment que les sachets sont conçus pour plaire aux enfants.

Les sachets, disponibles dans une variété de saveurs, sont disponibles sous la marque Zonnic.