Le FBI a arrêté trois personnes en lien avec l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021

FORT LAUDERDALE, Fla. — Le Federal Bureau of Investigation (FBI) a arrêté samedi trois résidants de la Floride en lien avec une attaque présumée contre des policiers du Capitole lors de l’émeute insurrectionnelle du 6 janvier 2021.

Jonathan D. Pollock, sa sœur, Olivia M. Pollock et Joseph D. Hutchinson, ont été arrêtés dans un ranch à Groveland, en Floride, et seront traduits en justice lundi, a indiqué le FBI dans un communiqué. Groveland se trouve à environ 50 kilomètres à l’ouest d’Orlando, et à environ 75 kilomètres au nord de leurs maisons de Lakeland.

Ils avaient été inculpés en avril 2021. Jonathan Pollock s’était caché peu après l’attaque. Sa sœur et M. Hutchinson avaient été arrêtés en juin 2021 et libérés sous caution, mais ils se sont enfuis peu de temps avant leur procès à Washington, D.C., en mars dernier.

Selon un acte d’accusation de 53 pages, M. Pollock et M. Hutchinson apparaissent sur des enregistrements vidéo en train de frapper à plusieurs reprises des policiers pendant les émeutes. M. Pollock aurait également saisi les boucliers antiémeute des officiers, et lui et M. Hutchinson sont accusés d’avoir utilisé le bord d’un bouclier pour frapper un officier au cou ou au visage.

Olivia Pollock est accusée d’avoir frappé et donné des coups de coude à un policier et d’avoir tenté de lui saisir ses matraques.

Tous sont accusés d’agression contre des agents, d’entrée violente dans le Capitole et d’autres crimes. Les archives judiciaires ne mentionnent aucun avocat pour les trois individus.

Personne n’a répondu à un message téléphonique laissé samedi à Rapture Guns & Knives, le magasin de Lakeland appartenant à la famille Pollock et où M. Hutchinson travaillait autrefois.

En juin 2021, le frère des Pollock, Gabriel, a défendu son frère et sa sœur ainsi que M. Hutchinson dans une entrevue avec The Ledger, le journal de Lakeland.

«J’ai l’impression que c’est une démarche politique qui est perpétrée, ce qui est triste, a affirmé Gabriel Pollock au journal. Ce n’est pas ainsi que le pays devrait être dirigé… avec tout ce qui se passe dans le pays, je pense que les gens en ont assez de la façon dont le pays leur est enlevé.»