Un agenda chargé attend Simon Allaire en 2024

POLITIQUE.  Aire protégée à Saint-Mathieu-du-Parc, places en CPE, revitalisation du centre-ville de Louiseville, suivi de la pétition de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec, régler les derniers cas de pyrrhotite : Simon Allaire compte faire avancer ou finaliser plusieurs dossiers dans son comté en 2024.

À la base, la feuille de route du député caquiste de Maskinongé tient aux engagements énoncés lors de la campagne électorale de 2022. « Un dossier que je veux concrétiser dans le premier trimestre de 2024, c’est l’aire protégée à Saint-Mathieu-du-Parc. C’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. Les gens du comité ont très bien travaillé et ont déposé officiellement leur document au ministère de l’Environnement. Le reste devrait suivre positivement, je l’espère. »

CPE et pyrrhotite

Simon Allaire prévoit également procéder dans les prochaines semaines à des annonces concernant les places en CPE ou en milieu familial. Des dossiers sont sur la table du député concernant des projets à Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Barnabé, Saint-Boniface et le secteur Pointe-du-Lac, à Trois-Rivières. « On veut être capable de continuer à consolider ces places-là et à offrir à tout le monde la chance de bénéficier de cet excellent service pour les jeunes familles. »

Représentant du gouvernement Legault auprès de la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite, Simon Allaire espère bien clore ce douloureux dossier d’ici les douze prochains mois. « On a fait beaucoup d’avancés dans les dernières années, surtout dans le dernier mandat. Il y a eu déjà beaucoup de règlements grâce aux procès qui se sont terminés, autant pour vague 1 que pour la vague 2. Ça fait que maintenant, on a hâte de tirer un trait pour mettre ça derrière nous », souhaite le député de Maskinongé.

Revitalisation et pétition

Simon Allaire veut également collaborer avec le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, dans le dossier de la revitalisation du centre-ville. « Il y a moyen de travailler des projets pour autant combler le manque de logements qu’à aussi revitaliser l’artère commerciale. On sait que ce n’est pas facile pour nos commerces avec la concurrence en ligne et avec les grands centres. Je veux aussi aider l’ensemble des municipalités plus rurales sur la question des logements sociaux. Ce n’est pas nécessairement facile pour les petites municipalités d’investir à ce niveau-là. Comment on peut les aider? Je n’ai pas de réponse à donner actuellement, mais elles m’ont sollicité pour essayer de trouver des solutions », rapporte le député.

Simon Allaire entend également faire un suivi serré de la pétition de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec lancée après le tragique décès de la sergente Maureen Brault à Louiseville en mars 2023 et qui demande un meilleur encadrement des personnes potentiellement violentes lors de leur remise en liberté. « Les travaux interministériels cheminent très bien actuellement pour être capables d’arriver avec des solutions concrètes pour mieux accompagner les policiers dans leur intervention. Je compte suivre de très près aussi l’enquête publique qui va débuter en février. »

TIAM et démissions

Les municipalités de Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Mathieu-du-Parc et Saint-Boniface pourront aussi continuer à compter sur l’appui de Simon Allaire dans leur quête d’obtenir le statut de Territoire incompatible avec l’activité minière (TIAM). « Le moratoire a été récemment renouvelé pour un autre six mois pour permettre à la MRC de parfaire son argumentaire. Les échos que j’ai présentement, c’est que ça va bien dans les travaux. La ministre Maïté Blanchette Vézina a été très rassurante lorsque les élus ont été la rencontrer. Je pense qu’il faut faire confiance. En même temps, je le redis, mais c’est illusoire de penser qu’il va y avoir une mine qui va se développer dans le cœur de ces trois villages, pas plus qu’en périphérie, s’il n’y a pas d’acceptabilité sociale », insiste le député.

Enfin, Simon Allaire se dit préoccupé par les nombreuses démissions d’élus municipaux, dont quatre maires, dans son comté au cours des derniers mois. « À partir du moment où je peux les aider, je le fais. Mais souvent, je les réfère au bureau des Affaires municipales à Trois-Rivières qui ont l’expertise pour accompagner les différentes municipalités dans ce qu’elles peuvent vivre. Je pense que c’est important qu’on outille bien les conseillers et les différentes maires et mairesses des municipalités. Ce que je constate, c’est que lorsqu’un directeur général quitte son poste par exemple, c’est tout l’aspect législatif qui se perd aussi. Est-ce qu’on peut faire un appel d’offres ou de gré à gré? », conclut le député de Maskinongé.