Le député Yves Perron dépose un mémoire au CRTC
TÉLÉPHONIE. Le député de Berthier-Maskinongé a déposé récemment un mémoire concernant les trous de couverture cellulaire dans la circonscription au Conseil de la radiodiffusion et de télécommunications canadiennes (CRTC).
Ce document a été remis à l’organisation dans le cadre d’une nouvelle consultation pour le Fonds pour la large bande. « J’étais agréablement surpris lorsque le CRTC a ouvert cette porte aux entreprises et intervenants qui avaient participé à la première consultation. Je crois que notre réunion avec le directeur du programme a porté ses fruits, parce qu’on nous a fourni un formulaire avec une foule de questions auxquelles répondre dans un mémoire. Cette opportunité nous a définitivement permis de brosser un meilleur portrait du problème de connectivité dans Berthier-Maskinongé », a expliqué Yves Perron
Parmi ces questions se trouvaient des interrogations légitimes vis-à-vis la manière de définir une région éloignée ou encore la façon de déterminer les projets qui devraient obtenir du financement prioritairement. D’autres questions concernant la situation géographique, l’isolement des grands centres ou le relief des territoires à couvrir, étaient aussi posées.
« On a expliqué aux fonctionnaires que le relief montagneux de la circonscription nuisait souvent à la couverture cellulaire et que ces situations amenaient une cartographie erronée. Un territoire couvert selon le CRTC ne l’est souvent pas, malgré la proximité à vol d’oiseau avec une tour cellulaire, et ce, à cause de la présence de collines ou montagnes », a ajouté le député.
« On a aussi défendu le fait que les zones non couvertes par le réseau cellulaire devraient être prioritaires dans le volet résilience du programme. Oui, il faut être en mesure de renforcer les infrastructures existantes pour qu’elles puissent faire face à des intempéries graves, surtout dans un contexte de changement climatique, mais je crois tout de même qu’il est bien plus important d’offrir le service à tout le monde d’abord. La résilience, c’est avant tout de s’assurer que nos communautés et leurs services d’urgence puissent se fier sur une couverture cellulaire de base pour être en mesure de répondre aux problèmes du quotidien. »
Enfin, d’autres suggestions ont été faites quant à la façon de faire pour cibler les trous de couverture cellulaire, comme consulter les municipalités, qui connaissent bien leurs enjeux de connectivité.