La Fondation IMPÉC s’implante dans la région

La nouvelle Fondation IMPÉC, œuvrant dans le domaine de la santé physique, psychologique et sociale, vient d’être lancée en Mauricie et au Centre-du-Québec. Sa mission: soutenir les personnes aux prises avec une impasse financière afin qu’elles puissent s’offrir un service en santé physique, psychologique ou sociale au privé.

« Notre objectif est que Fondation IMPÉC puisse permettre de soutenir les personnes aux prises avec une vulnérabilité afin de les guider vers une alternative de soins qui leur était jusque là inaccessible. Ultimement, la possibilité d’avoir accès à une pratique privée abordable pourrait alléger le réseau public de la santé déjà surchargé. Nous le savons, les listes d’attente sont parfois longues et les professionnels du réseau public font leur maximum pour rencontrer le plus de patients possible », souligne Raphaël Blais, initiateur de la Fondation IMPÉC.

« La Fondation pourra donner un coup de main financier afin que la population ait un accès à la pratique privée, ce qui permettrait d’aider plus rapidement un plus grand nombre d’humains, ajoute-t-il. Bien entendu, nous avons à cœur le système public et nous le privilégions. En même temps, j’ai confiance que Fondation IMPÉC puisse aider à diminuer les listes d’attente. »

Pour les prochains mois, le conseil d’administration concentre ses efforts à amasser des fonds. M. Blais est en plein développement de partenariats avec l’aide de son équipe. L’objectif est ambitieux: amasser 100 000$ pour la première année d’activité officielle de la Fondation IMPÉC.

« Je pense que c’est atteignable, affirme celui qui est actuellement employé au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec en tant que psychoéducateur. Les gens sont sensibilisés à l’importance de la santé physique et psychologique et, en ce moment, personne ne peut dire que la société va bien. On veut vraiment aider les personnes vulnérables qui ont de la difficulté à avoir accès à des services de santé physique, psychologique ou sociale. J’aimerais que tout puisse être fait au public pour que ce soit gratuit, mais je n’ai pas d’impact là-dessus. Je veux juste aider le plus d’humains possible. »

Pour ce faire, il s’est entouré de 13 personnes provenant de divers horizons pour former le conseil d’administration.

La phase 1 de la fondation consiste à développer des partenariats et à se faire connaître en Mauricie et au Centre-du-Québec. Viendra ensuite la phase 2 qui visera les régions limitrophes ou celles aux prises avec des besoins criants en santé physique, psychologique et sociale. Ultimement, M. Blais espère pouvoir amener la Fondation IMPÉC à rayonner et à offrir des services dans les autres régions du Québec.

« L’idée serait que lors d’une première rencontre individuelle, le professionnel évaluerait si la personne est admissible à recevoir des fonds si sa situation financière représente un frein pour l’obtention de soins de santé. Il pourra lui remettre un formulaire. Un sous-comité de la Fondation évaluerait ensuite si la demande est valide et à quel pourcentage on peut contribuer. La balance de l’argent serait ensuite transférée au professionnel de la santé » , explique-t-il.

Raphaël Blais a également entamé des démarches pour que la Fondation devienne officiellement un organisme de bienfaisance aux yeux du gouvernement du Canada, ce qui permettrait de pouvoir donner des reçus pour fins d’impôt aux donateurs. 

Du ballon chasseur au trek en Amérique du Sud

Plusieurs activités de collecte de fonds seront organisées en 2024. La première aura lieu le 20 janvier et consistera en un tournoi de ballon chasseur au Cégep de Trois-Rivières.

« Je veux que les collectes de fonds amènent aussi un sourire, en plus de permettre de contribuer à une bonne cause », précise Raphaël Blais.

Il souhaiterait également collaborer avec une microbrasserie de la région pour brasser une bière bénéfice dont une partie des profits irait à la Fondation IMPÉC.

Par ailleurs, en janvier 2025, M. Blais souhaite amener la Fondation en trek à la conquête d’un haut sommet en Amérique du Sud pour amasser des sous pour la cause. « On a plusieurs beaux projets et on a un flot continu d’idées pour récolter de l’argent afin de mener à bien notre mission. »