Saison éprouvante pour le Bellemare
HOCKEY. En 22 parties lors de la saison 2015-2016, le Bellemare a cumulé 10 victoires, 9 défaites et 3 revers en prolongation plaçant la formation au 8e rang du classement général. Cette situation était très loin dans les scénarios envisageables pour la direction du Bellemare à la suite de la conquête du championnat de la saison et des séries l’année précédente.
Le Bellemare de Louiseville croit que sa saison a pris son envol avec l’arrivée de nouveaux entraîneurs derrière le banc, elle qui vivait des moments chaotiques dès les premières rencontres de la saison.
«Steve, Maxime et Jean-Luc ont fait un travail colossal. Notre début de saison était malaisant, surtout avec ce qu’on avait connu quelques mois avant. Je considère que les nouveaux joueurs que j’ai fournis à l’équipe n’ont pas cadré dans la philosophie de l’équipe. Je ne pensais pas avoir autant d’échecs», confie Dean Lygitsakos, directeur général et copropriétaire du Bellemare de Louiseville.
«J’ai tenté d’amener plus d’offensive cette saison parce qu’on marquait peu de buts, mais ça n’a pas fonctionné. On avait un groupe uni, mais je pense qu’on a manqué de temps au niveau de l’harmonisation de notre équipe.»
Ce dernier admet qu’il y a eu un manque de stabilité au sein de la formation tout au long de la dernière campagne et assume sa part de responsabilité en lien avec le recrutement des joueurs.
Malgré les efforts déployés pour obtenir une position de choix en vue des séries éliminatoires, la direction considère que l’équipe aurait dû mieux performer.
«On s’est placé dans une position où est-ce qu’on devait disputer une série deux de trois en partant. C’est de notre faute et on aurait dû éviter ça. Notre série deux de trois est celle qu’on appréhendait beaucoup en raison de la rapidité à laquelle elle peut être jouée. Dans ce scénario, tu peux être victime de n’importe quoi et périr. C’est ce qui est arrivé à notre formation. Nous avons dominé deux rencontres sur trois et on se ramasse aujourd’hui à regarder les autres équipes jouer. C’est triste», évoque Dean Lygitsakos.
Des assistances décevantes
L’organisation du Bellemare de Louiseville finalise présentement son bilan. Les performances en dents de scie n’ont certes pas aidé à augmenter les assistances.
Au cours de la dernière saison, l’organisation constate une nette diminution des spectateurs lors des joutes locales.
«La réponse du public est énormément décevante. La Ville de Louiseville a travaillé fort pour nous donner les meilleures conditions, mais on se retrouve présentement dans une situation administrative et financière pire qu’on l’était. Ça s’explique principalement à cause de la diminution des assistances. Ça nous remet en question sur l’approche à utiliser à Louiseville. Les revenus sont à la baisse et c’est difficile à avaler.»
Dean Lygitsakos se souvient d’avoir vu cette situation se produire dans la Ligue nord-américaine de hockey lorsque les équipes remportaient les grands honneurs.
«On appelle ça le hangover de la coupe. Les gens ont vécu de grands moments et après, on sent que l’intérêt diminue. C’est spécial comme phénomène parce qu’on maintient les efforts pour garder l’intérêt du public.»
Les réflexions entamées
La direction du Bellemare de Louiseville avoue qu’elle a du pain sur la planche tant sur le plan administratif que sur la patinoire. M. Lygitsakos ne peut confirmer si cette situation va compromettre la poursuite des activités de l’équipe.
«On doit toujours réévaluer la situation. Les questions existentielles se posent à toutes les années. Moi personnellement, j’ai à cœur le sort de notre projet à Louiseville. Peut-être que des gens pourraient quitter ou se greffer à notre organisation, mais ce sont des choses à analyser. Je crois au marché et aux gens de Louiseville. La grande majorité de nos joueurs veulent revenir l’an prochain. Il y a beaucoup de travail à faire», souligne-t-il en confirmant que l’entreprise Bellemare serait intéressée à revenir comme commanditaire majeur.
La Ligue senior A de la Mauricie fait présentement place aux demi-finales. Waterloo affronte Saint-Cyrille-de-Wendover alors que Saint-Léonard-d’Aston fera face à Sainte-Anne-de-la-Pérade dans une formule quatre de sept.
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