Le Blizzard conteste son expulsion
D’entrée de jeu, la position du Blizzard face à sa récente expulsion de la Ligue de hockey senior A de la Mauricie (LHSAM) été exprimée de façon claire : non, l’organisation ne cautionne pas le geste de Philippe Mailhot envers Louis-Étienne Leblanc qui a été gravement blessé samedi, le 14 mars dernier lors de la période d’échauffement.
On connait la suite : le Bigfoot de St-Léonard-d’Aston a décidé de quitter l’aréna de St-Gabriel et de ne pas disputer le quatrième match de la demi-finale. Réunis en réunion extraordinaire la semaine dernière, les gouverneurs de la LHSAM ont pris la décision d’expulser le Blizzard de ses rangs suite à cet événement. Pierre-Luc Payette, propriétaire et entraineur du Blizzard, ainsi que son organisation considèrent que cette punition est improvisée et exagérée. «En 20 ans, aucune équipe n’a jamais été exclue de la ligue de la Mauricie. Pourquoi ne pas pénaliser les fautifs de l’événement ? se demande monsieur Payette. Lorsqu’on utilise un bazooka pour tuer une fourmi, on fait beaucoup plus de dommages que de bénéfices.» a-t-il ajouté. La LHSAM existe pourtant depuis 2005-06 et le JRP a déjà été banni en 2012.
En poste depuis juin 2014, le propriétaire et entraineur avoue que le hockey pratiqué par son équipe en est un basé sur la finesse mais également sur la robustesse. Il tient cependant à rappeler qu’en 2014 et 2015, un total de 11 bagarres générales ont eu lieu dans la ligue et qu’aucune n’impliquait le Blizzard, mise à part celle du 14 mars. «C’est un geste isolé que l’organisation ne cautionne pas. Est-ce que pour le geste d’un joueur, toute l’organisation doit être sortie ?» d’avancer l’avocat Richard Pascone lors du point de presse. «Pour nous, la sanction d’exclure l’équipe des séries, c’était déjà gros.» de compléter monsieur Payette.
L’organisation du Blizzard de St-Gabriel demande donc l’annulation de son expulsion de la LHSAM et sa réintégration dès l’an prochain. «Si on ne revient pas dans la ligue de la Mauricie, d’autres portes sont ouvertes. Cependant, pour l’instant la priorité est de faire renverser la décision que nous trouvons précipitée. Après avoir fait partie du problème, nous pourrions faire partie de la solution.» a précisé monsieur Payette en souhaitant longue vie au Blizzard en conclusion.