Plus de 15 000 plants et boutures de cannabis saisis

CANNABIS. L’Escouade d’enquête et de coordination du crime organisé (EECCO) de la Sûreté du Québec, en collaboration avec la Direction de la police de Trois-Rivières et Hydro-Québec, a procédé, le 29 mai dernier, à 33 perquisitions et 18 arrestations en Mauricie, en lien avec un réseau de production et de vente de cannabis.

Au total, on dénombre 20 perquisitions dans des locaux commerciaux et des résidences privées ainsi que 13 perquisitions dans des véhicules. Les perquisitions ont permis de saisir plus de 15 000 plants et boutures de cannabis, environ 35 kg de cannabis en vrac, plus de 4 kg de haschish, de la cocaïne et des comprimés de métamphétamines.

Les policiers ont aussi saisi plus de 15 000$ en argent canadien, 10 armes à feu, environ 75 000$ d’équipements servant à la production dont plusieurs écosystèmes rotatifs, ainsi que 10 véhicules en tant que biens infractionnels. Du vol de service d’électricité a aussi été constaté dans six lieux de perquisition.

Les secteurs de Trois-Rivières, Shawinigan, Saint-Paulin, Saint-Maurice, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Champlain et Saint-Cyrille-de-Wendover étaient visés par cette opération.

Deux femmes et 13 hommes âgés de 26 à 64 ans ont été arrêtés puis libérés. Ils doivent revenir devant la Cour à une date ultérieure où ils pourraient faire face à des accusations de production et vente de cannabis illicite ainsi qu’à du vol de service d’électricité.

L’enquête tend à démontrer que ce réseau produisait de grandes quantités de boutures de cannabis dans des locaux commerciaux ou des résidences, puis les revendait, approvisionnant ainsi les trafiquants de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Rappelons que, selon la Loi sur le cannabis, il est toujours interdit d’avoir en sa possession, de produire, de vendre, de distribuer ou d’importer du cannabis illicite. L’Escouade d’enquête et de coordination du crime organisé a travaillé dans le cadre du programme ACCES-Cannabis, qui a pour mission de diminuer l’accessibilité du cannabis illicite sur le marché québécois, notamment chez les jeunes, et à diminuer la concurrence déloyale faite à la SQDC par des producteurs et trafiquants illégaux.