Mise à feu d’une résidence à Maskinongé

MASKINONGÉ. Les pompiers de Maskinongé et de Louiseville ont participé, le 2 décembre dernier, à un entraînement mensuel hors du commun. Près d’une trentaine de pompiers de ces deux services, en plus de quelques autres en formation ont procédé à la mise à feu d’une résidence abandonnée située sur la route du Petit-Trompe Souris. C’est un citoyen de Maskinongé qui a fait don du bâtiment qui devait d’une manière ou d’une autre être détruit. «C’est très rare qu’on a la chance d’obtenir un bâtiment pour que nos pompiers puissent se pratiquer. On a profité de l’occasion pour placer nos pompiers dans des situations réelles et faire différents scénarios», explique Alain Laflamme, directeur du Service de sécurité incendie de Maskinongé. Tout au long de cette journée, les pompiers ont pu observer le comportement du feu, voir son évolution, mettre à exécution différentes stratégies et pratiquer des méthodes de ventilation et d’extinction. De plus, cette pratique proposait un défi d’alimentation en eau pour les pompiers puisque le secteur ne possède aucune borne fontaine. Un camion-citerne devait donc faire la navette pour alimenter les sapeurs en eau. «Une pratique comme ça, ça permet de parfaire nos connaissances. C’est aussi plaisant parce que ça contribue à la chimie de l’équipe et ça permet aux gars d’apprendre à travailler avec leurs confrères de Louiseville avec lesquels ils sont appelés à intervenir régulièrement», reconnait le directeur. En après-midi, les pompiers ont procédé à la mise à feu complète du bâtiment. Des curieux se sont déplacés sur place afin de voir de plus près l’incendie qui faisait rage dans cette maison et pour immortaliser le moment. Une imposante chaleur se dégageait du brasier. Le feu et la fumée étaient visibles jusqu’à l’autoroute 40. «Cette mise à feu a été effectuée de façon sécuritaire tant pour nos hommes que pour les citoyens. Les permis nécessaires ont été obtenus et les matières polluantes et toxiques ont été retirées avant que le brasier soit allumé», précise M. Laflamme. (P.O.G)