«Je suis un père désespéré» -Michel Gélinas

LOUISEVILLE. Un peu plus d’un an et demi après s’être perché dans les hauteurs de la tour d’eau de Louiseville, Michel Gélinas, a récidivé. Comme il l’avait fin à la fin juin 2013, l’homme souhaitait également faire valoir ses droits quant à la garde de ses enfants.

L’appel a été logé vers 11h à la Sûreté du Québec. Gélinas indiquait du haut des airs qu’il voulait revoir ses enfants absolument et que son séjour au haut de la tour serait plus long que l’an dernier. «Je suis un père désespéré, je veux mes enfants ce n’est pas négociable ça. C’est ça où vous allez avoir ma mort sur la conscience, criait-il aux négociateurs. Je vais mourir ici en haut. Je n’ai plus l’énergie pour me battre, c’est moi qui mène en haut maintenant.»

Récit des évènements

11h00: Début de l’intervention par les premiers policiers et ambulanciers sur la rue Notre-Dame Nord. Les intervenants tentent de raisonner l’homme.

13h00: Arrivée des négociateurs / enquêteurs de la SQ

13h15: Fermeture de la route 349 (entre St-Laurent et Dalcourt)

16h15: Arrivée du Groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec

18h45: L’homme s’est rendu au sol avec l’aide des spécialistes

19h08: Ouverture de la route 349

Dès son arrivée au sol, Michel Gélinas a été arrêté par les enquêteurs. «Il faisait l’objet d’un mandat d’arrestation pour un autre dossier. Des accusations supplémentaires de méfaits pourraient être déposées contre lui», rapporte Christine Coulombe, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Michel Gélinas, 44 ans, a comparu au Palais de justice de Trois-Rivières mardi dernier. Rappelons que le 26 juin de l’an dernier, Michel Gélinas avait passé plus d’une douzaine d’heures au haut de la tour d’eau avant de se rendre aux autorités.

Des mesures pour éviter la récidive

Deux jours après l’évènement, la compagnie propriétaire de ce château d’eau est  passée à l’action. L’échelle permettant de monter sur la tour a été coupée à une trentaine de pieds pour rendre presque impossible son ascension. Des panneaux d’acier devraient également être posés pour sécuriser les lieux.

Des mesures qui devraient satisfaire le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, qui souhaitait que les lieux soient sécurisés rapidement et qui avait déclaré, lors de la séance du conseil municipal, le soir des événements, qu’il irait jusqu’à demander la démolition de la tour d’eau. «C’est une tour suicidaire, avait-il alors indiqué. Ça fait dur à Louiseville cette affaire-là!»

Avec la collaboration de Marc-André Pelletier.