Accusé d’agressions sexuelles sur des membres de sa famille

JUSTICE. Un homme de Saint-Justin a plaidé coupable vendredi, au palais de justice de Trois-Rivières, d’avoir abusé sexuellement de son frère et de sa sœur pendant plusieurs années. Cet homme de 66 ans, dont l’identité ne peut être dévoilée pour protéger celle des victimes, a reconnu s’être livré à des attentats à la pudeur et à des agressions sexuelles sur son frère cadet entre 1980 et 1983, en plus d’avoir eu une relation sexuelle complète avec sa sœur en 1979. Les gestes sexuels sont survenus alors que l’individu était âgé de 28 ans. Il était à ce moment marié et père d’un jeune enfant. Son frère n’avait alors que 15 ans et sa sœur 19 ans. Selon Le Nouvelliste, le premier événement serait survenu alors qu’il gardait son frère dans sa résidence de Saint-Justin. L’homme se serait glissé dans son lit pour frotter son pénis contre lui jusqu’à l’éjaculation. Deux semaines plus tard, il aurait répété le même scénario alors qu’il prétendait avoir besoin d’aide pour des étirements de karaté. Il aurait pris le pied de son jeune frère pour le frotter sur son pénis jusqu’à l’éjaculation. Ces abus sexuels se sont répétés pendant plus de trois ans. Le quotidien régional rapporte que vers l’âge de 18 ans, la victime aurait enfin eu le courage de consulter un psychologue. Au fil des ans qui ont suivi les abus sexuels, le jeune garçon a souffert d’une sévère dépression et a même tenté de se suicider. En 2016, le plaignant a fait appel aux services de l’organisme Emphase, qui vient en aide aux hommes agressés sexuellement durant leur enfance, avant de porter plainte à la Sûreté du Québec en novembre 2017. Sa sœur n’a d’ailleurs pas tardé à suivre son exemple et à porter plainte elle aussi. Cette dernière aurait été victime d’une relation incestueuse à une seule reprise en 1979 dans un motel de Yamachiche. Plutôt que de la ramener chez elle à la fin d’une soirée où elle s’était confiée à son frère sur sa peine d’amour, dans un bar, l’homme l’aurait plutôt conduite dans un motel où la relation sexuelle s’est produite, d’après les témoignages recueillis par Le Nouvelliste. L’individu sera de retour en cour le 8 avril prochain pour les plaidoiries sur sentence.