Un violoniste d’exception
Violoniste chevronné, Danny Armstrong prend un plaisir fou à faire soulever les foules sur des airs festifs. Avec son allure quelque peu bohème, l’auteur-compositeur-interprète de Louiseville, maintenant établi à Trois-Rivières, promet de faire dandiner son public, ce samedi, lors de son passage au Centre Pauline-Julien.
Amateur de musique du monde, Danny Armstrong touche à peu près à tous les styles inimaginables. Musique écossaise, irlandaise, québécoise, juive, folklorique, pop ou instrumentale, rien n’est à son épreuve. «Le violon rime avec air festif. Cette merveilleuse musicalité donne instantanément le goût de se trémousser et de frapper des mains », confie l’auteur-compositeur-interprète. Jouant aussi de la guitare et du banjo, Danny Armstrong a littéralement grandi dans un univers musical. En effet, ses cinq frères et sœurs ainsi que son père œuvrent aussi dans la chanson. «Chez moi, les soirées festives et dansantes, on connaît ça! Je me souviens que gamin, j’adorais m’assoir au salon pour écouter et regarder mon père jouer. C’était évident que j’allais aussi faire de la musique. Aujourd’hui, on se met toute la famille ensemble, ça fait des soirées vraiment plaisantes. On s’amuse comme des fous », poursuit-il. Son frère Éric le suit d’ailleurs dans son aventure artistique. Avec Anaïs Côté-Nollet à l’accordéon ainsi que les frères Dominic et Tommy Bergeron, le duo Armstrong forme le groupe Satory. «Pour la première partie du spectacle, samedi, je me lance dans un solo. Je veux faire vivre quelque chose à mon public. L’amener dans mon monde. Ce sera alors ma petite touche personnelle. Pour la seconde partie, mes confrères se joindront à moi pour casser la baraque. De cette façon, je pense qu’il y en aura pour tous les goûts et que tout le monde y trouvera son compte ». Vu comme étant la figure de proue de la formation Satory, Danny Armstrong affirme toutefois qu’il ne pourrait se passer de ses collègues. «On est une belle gang et on s’amuse énormément ensemble. C’est l’essence même du métier, parce qu’avant tout, la musique, c’est une passion qui se partage ».