Les secrets de Saint-Joseph

Inspirée par des faits réels, l’autrice Diane Rabouin nous propose son cinquième roman intitulé Les Secrets de Saint-Joseph, un roman historique dans lequel les destins de deux jeunes hommes enrôlés chacun à leur manière contre leur gré vont se croiser de manière inattendue durant la Seconde Guerre mondiale.

À 17 ans, Germain Lalancette est envoyé au juvénat pour y devenir frère. Son destin croisera celui de Vinzenz, un prisonnier allemand, blond et athlétique déporté par l’Angleterre par bateau vers ce camp d’internement à Trois-Rivières qui a bel et bien existé.

« Peu de gens le savent. C’était le Camp T», raconte l’autrice Diane Rabouin dont le roman met en lumière ces faits méconnus du grand public. Les prisonniers allemands n’auront passé que quelques mois dans ce camp d’internement jugé insalubre.

«Dans le temps, les maisons étaient très collées, près du trottoir. Alors quand les prisonniers allemands montaient la côte pour se rendre à la bâtisse industrielle, les prisonniers s’amusaient à cogner dans les fenêtres pour faire peur aux gens », relate celle qui est née à Louiseville.

« Il y a beaucoup de faits vécus, comme la course au mariage, quand je parle du juvénat de Pointe-du-Lac, du Moulin seigneurial, du curé Poisson de Trois-Rivières. Et le personnage secondaire, Maurice, c’est mon oncle ».

Le récit de Diane Rabouin «dresse un tableau sans concession de la chape de plomb que faisaient peser, d’une part, l’Église sur la société québécoise, d’autre part, la conscription militaire sur les épaules de millions de jeunes hommes partout dans le monde. »

Diane Rabouin s’inspire parfois de ce qu’elle vit pour lancer l’écriture d’un roman. Souvent, ses personnages lui tiennent la main.

« Mes histoires sont presque toujours tirées d’un fait réel. Il y a toujours un hasard qui m’amène vers un autre sujet. J’adore écrire. Ça me vient facilement. Les personnages que je crée, c’est eux qui me disent où aller ».

Diane Rabouin est loin d’avoir le syndrome de la page blanche et publie tous ses romans à compte d’auteur.

«Je n’ai pas de temps à perdre à les envoyer à une cinquantaine d’éditeurs pour me faire refuser. J’ai les moyens de le faire. Écrire est ma passion. Je ne le fais pas pour être reconnue du grand public».

Elle écrit pour être lue et rien d’autre. Quand elle donne un livre, elle demande de le faire lire au plus de gens possible. Ce cinquième roman, Les secrets de Saint-Joseph et son nouveau titre, Le Béké et l’Antillaise sont disponibles en librairie et en ligne au  www.leseditionsdelapotheose.com