Le festival vu par le président d’honneur et député Simon Allaire

ENTREVUE. Le comité organisateur du Festival de la galette de sarrasin de Louiseville a confié la présidence d’honneur de la 41e édition au député provincial de la circonscription de Maskinongé, Simon Allaire. Ce dernier a volontairement accepté de participer à une séance de questions/réponses au sujet du festival.

Qu’est-ce que le festival représente pour toi?

«C’est très symbolique. L’année passée, j’ai vécu le festival en deux temps. Lors du premier week-end de l’événement, j’étais candidat pour devenir député. Le deuxième week-end, j’étais élu nouveau député. C’était assez spécial! J’ai participé au festival avec ma famille. Je me suis promené dans le but de me faire connaître un peu plus. Puis, lorsque j’ai fait la parade dans une auto antique, c’est vraiment là que j’ai compris l’ampleur du festival de la galette. C’était hallucinant de voir le nombre de personnes réunies pour l’occasion. Tout au long du parcours, les gens me saluaient. Le festival a donc une connotation particulière. Ç’a été le premier événement auquel j’ai participé aussitôt que j’ai été élu comme député. J’ai senti les gens heureux et festifs. C’était trippant. J’ai hâte de revivre ce moment-là comme président d’honneur, cette fois!»

Pourquoi as-tu accepté la présidence d’honneur?

«C’est d’abord une belle fierté! Le Festival de la galette de sarrasin de Louiseville, c’est un événement touristique incontournable en Mauricie. Il a une place importante dans la région. On fait la promotion du sarrasin qui est historique et qui est ancré dans les mœurs de la MRC de Maskinongé. On doit continuer de le mettre en valeur. C’est dans nos racines. Ça va de soi, je suis député de Maskinongé, une des forces c’est le sarrasin et l’agriculture. C’est aussi un attrait touristique majeur. Je ne pouvais pas dire non à ça.»

Comment comptes-tu jouer ton rôle de président d’honneur?

«Je vais le faire comme quand je suis président d’honneur de d’autres événements. Je veux être très présent et m’impliquer. Je serai disponible pour aider. J’irai avec mes enfants. Les gens vont me voir et j’ai hâte de rencontrer les festivaliers. Je vais assurément m’occuper d’en faire la promotion.»

Pourquoi cet événement est important pour la région?

«Les retombées économiques sont très importantes dans le milieu. Il y a une forte concentration des gens à Louiseville pendant toute la durée du festival. Les commerces de Louiseville sont très heureux de profiter de cet achalandage. On a besoin d’événements comme ceux-là pour faire connaître la région, nos produits et assurer une certaine pérennité de nos commerces. Il y a aussi un rayonnement à l’extérieur de Louiseville pendant cette période. C’est un évènement qui est ancré dans le milieu depuis des années. C’est l’événement majeur de la MRC de Maskinongé.»

Comment résumerais-tu cet événement aux personnes de l’extérieur intéressées à y participer?

«C’est un événement qui s’adresse aux familles. Le festival a réussi à faire ce virage là et il donne encore plus de place aux familles pour l’édition actuelle. C’est aussi un événement qui permet de mettre en valeur nos produits du terroir. Il y a beaucoup de marchands, d’artisans et de producteurs sur place. Ça permet aux gens de l’extérieur de goûter à notre richesse. Quelqu’un qui vient ici vient vraiment s’imprégner de notre dynamique, de nos couleurs et de nos saveurs.»

Participais-tu au festival avant d’être député?

«Bien sûr! J’ai participé plusieurs fois dans le passé quand j’étais au Centre local de développement de la MRC de Maskinongé ou chez Desjardins.»

Qu’est-ce qui est le plus marquant du Festival de la galette de sarrasin de Louiseville?

«L’élément festif sans aucun doute. Quand tu arrives sur le site du festival, tu sens qu’il se passe beaucoup de choses un peu partout. La rue qui est barrée permet aux piétons de marcher avec le sourire et de socialiser. Il y a un certain agrément. Les gens sont heureux d’y participer.»

Le Festival n’a pas pu obtenir sa subvention gouvernementale de 10 000 $ cette année. Qu’est-ce qui explique cette situation?

«Il y a eu une erreur administrative, ce qui ne leur a pas permis d’obtenir l’aide financière en raison des délais et des normes. Le festival n’a pas déposé sa demande à temps. Le défi qu’on a eu, c’est d’aller chercher cette subvention autrement par le biais de budgets discrétionnaires. Nous sommes en démarche présentement pour trouver les fonds et je suis assez confiant de pouvoir leur remettre près de 10 000$.»

Peut-on envisager plus de financement pour ces événements touristiques-là?

«Notre gouvernement a toujours l’intention d’appuyer les événements touristiques comme le Festival de la galette de sarrasin de Louiseville. Je ne peux toutefois pas m’avancer sur une éventuelle révision du mode de financement ou à savoir si nous prévoyons bonifier le financement présentement.»

Sur quel aspect les organisateurs doivent miser pour avoir du succès?

«Beaucoup de festivals doivent se moderniser. À Louiseville, le festival de la galette a déjà franchi une première étape en optant pour un virage plus familial. Il faut selon moi attirer les nouvelles générations qui n’ont pas nécessairement les mêmes attentes par rapport au divertissement d’un festival. Il faut s’adapter à ça et permettre à ces gens-là de participer ou d’intégrer le comité.»