Le Chœur en Supplément’Air en concert à Saint-Élie-de-Caxton

SAINT-ÉLIE-DE-CAXTON. Après La Tuque le 16 août, le Chœur en Supplément’Air viendra offrir un concert à la population de Saint-Élie-de-Caxton le 17 août à l’église du village.

L’événement s’inscrit dans le cadre d’une mini-tournée de la centaine de choristes dans plusieurs villes du Québec. Souvent, le choeur s’associe à des causes locales. À Saint-Élie, tous les profits iront au Comité Grandi-Ose pour offrir des cours artistiques multi-disciplinaires à tous les élèves de l’école primaire de Saint-Élie pour ouvrir leurs horizons. Les billets (20$) sont en vente sur lepointdevente.com et dans divers commerces de la municipalité.

L’esprit du Chœur en Supplément’Air, formé en 2015, est de faire connaître la chanson francophone d’hier à aujourd’hui, partout au Québec et parfois même en territoire anglophone où des Québécois se sont établis.

«On est allé jusqu’à Winnipeg, en 2017. On a chanté en français tout le long. Les gens étaient très émus de nous entendre chanter en français. C’est quand on sort du Québec qu’on le réalise. Quand on va en Nouvelle-Angleterre, c’est pareil», remarque Carole Bellavance, chef de chœur, qui partage la direction du choeur avec Johanne Bolduc dans la mini tournée. On les voit en formule demi-chœur au palais Montcalm, avec 200 choristes.

Le chœur compte, bon an mal an, 400 choristes au total. Des inscriptions se prennent à l’automne chaque année, mais il faut faire vite. «Je sais qu’il y a des gens qui chantent ici et ils pourraient venir avec nous, profiter de l’expérience professionnelle d’aller chanter au Grand Théâtre. On entoure bien les choristes, on ne les laisse pas livrés à eux-mêmes», poursuit Mme Bellavance. L’agenda est préparé en fonction du fait que des choristes proviennent de l’extérieur de Québec. La mini tournée nourrit d’ailleurs cet objectif de recrutement.

L’ensemble porte le nom de Chœur en Supplément’Air, car souvent, ses membres font partie d’une autre chorale. Ils se voient un samedi par mois, selon un calendrier établi.

(En collaboration avec Michel Scarpino)