Bears of Legend lance son premier album

Il y a huit mois, lors de leur premier spectacle, les membres de Bears of Legend étaient étonnés que les spectateurs demandent un rappel. «On était sur un nuage!» se souvient David Lavergne, chanteur et guitariste.

Le 30 novembre, ils seront plusieurs centaines à assister au lancement du premier album du groupe intitulé «Good morning Motherland». Les billets pour le lancement se sont tous envolés en une dizaine de jours à peine.

Chose certaine, le spectacle s’annonce long et festif.

«Nos fans ont été si généreux avec nous, nous voulons leur rendre la pareille. Et puis, on ne s’imaginait pas faire un show avec seulement quatre chansons», note David Lavergne.

Et après?

«On ne sait pas trop ce qui va arriver ensuite. On se lance dans le vide! On ne se fait pas d’attente: on fait ce qu’on aime», souligne Claudine Roy, pianiste.

Si la fébrilité de lancer leur premier album est bien présente, le 30 novembre représentera surtout une délivrance pour les membres du groupe.

«On l’a travaillé cet album. On l’aime et là, on veut que les autres l’entendent. C’est comme si on stagnait présentement. On a hâte de le lancer et avancer, continuer à faire des spectacles», explique Claudine Roy.

Accordéon et spiritualité amérindienne

Difficile de décrire la musique de Bears of Legend. On y reconnaît quelques sonorités à la Patrick Watson ou encore à la Mumford and Sons. La jeune formation s’inspire de la spiritualité amérindienne pour pondre ses chansons.

«On remonte au temps ancestral chez les autochtones. On aborde toujours le tout sous la forme de métaphores entre l’homme et la nature»,précise David Lavergne.

Bears of Legend, c’est sept musiciens de la région -Christelle Chartray, Jean-François Grenier, Guillaume Grenier, David Lavergne, Francis Perron, Claudine Roy et Jacynthe P. Morand – qui sont entrés en contact l’un avec l’autre au fil du temps.

Sur scène, ça représente un violoncelle, une basse/contrebasse, des guitares, une mandoline, un piano, des percussions (parfois improvisées!), un xylophone et un accordéon.

«Je pense qu’on reste accessible malgré tout. Le plus bizarre, c’est que la complexité instrumentale ne paraît pas. On se laisse beaucoup de place l’un et l’autre sur scène. C’est dosé, équilibré. L’accordéon nous caractérise beaucoup aujourd’hui», soutient le chanteur et guitariste.

Les prochains mois s’annoncent occupés pour Bears of Legend qui se promènera aux quatre coins du Québec jusqu’en juin pour donner des spectacles. La formation sera de retour à Trois-Rivières le 3 mars 2013 à la Maison de la culture.

Fait cocasse: ils sont même parvenus à jouer du balai sur une pièce de l’album…et même de la valise! Saurez-vous les distinguer?

«On a pris notre temps pour faire cet album. On a même enregistré une chanson sur le bord du feu. On l’entend crépiter, on entend les sons de la nature tout autour. Le trip est là», confie David Lavergne.

«Good morning Motherland» sera en vente dès le 1er décembre au Archambault de Trois-Rivières, sur Bandcamp (http://bearsoflegend.bandcamp.com) et sur iTunes.