Une première mondiale aux «Rendez-vous du cinéma québécois»

TOXA est fier d’annoncer que «Les discrètes», la plus récente réalisation de la documentariste Hélène Choquette sera présentée en première mondiale, en version intégrale, aux Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ).

Le documentaire sera projeté en présence de la réalisatrice et des Sœurs de la Providence à l’auditorium de la Grande Bibliothèque, à deux pas de la Place Émilie-Gamelin, où tout a commencé. La présentation aura lieu le samedi 22 février à 18h.

Depuis plus d’un siècle et demi, les Sœurs de la Providence poursuivent l’oeuvre de leur fondatrice en arpentant les rues de Montréal et d’ailleurs, au secours des pauvres et des exclus. Bien que la pauvreté ait profondément changé de visage en 170 ans, le film révèle comment l’endroit demeure encore aujourd’hui un lieu où convergent ceux et celles qui vivent dans la marge.

Le documentaire est l’ultime témoignage de ces femmes, aujourd’hui âgées de 85 ans en moyenne, qui ont profondément marqué le Québec et qui, malgré le poids des années, n’ont rien perdu de leur altruisme et de leur compassion.

Bande-annonce:

http://vimeo.com/75779468

Page Facebook:

https://www.facebook.com/pages/Les-discr%C3%A8tes-le-documentaire/305620802900443?fref=ts

Page web du film/RVCQ et achat des billets en ligne:

http://www.rvcq.com/festival-32e/programmation/films/1786/discretes-les

Site web de la réalisatrice:

http://www.labillebleue.com/La_Bille_Bleue_Helene_Choquette/Les_discretes.html

Soeur Marie-Madeleine, Centenaire de l’arrivée des Soeurs de la Providence à Trois-Rivières: 1864-1964, Trois-Rivières, s.n, 1965: 99.

Dans son livre intitulé: Le diocèse de Trois-Rivières – 150 ans d’espérance, l’abbé Jean Panneton signale aussi la présence de ces religieuses dans quatre (4) autres lieux : Louiseville, Yamachiche, Sainte-Ursule et Saint-Tite.

À Sainte-Ursule, en 1870, les sœurs se penchent sur les mêmes besoins qu’à Trois-Rivières : vieillards, pauvres, instruction des jeunes filles pensionnaires et externes, un Jardin d’enfance fermé en 1964. Création d’une École ménagère régionale qui deviendra tour à tour École Supérieure d’Enseignement Ménager et Institut familial. L’École normale fermera ses portes en 1967.

À Yamachiche, en 1871, ouverture de l’Hospice Sainte-Anne, renommé Providence Sainte-Anne en 1961. Cet établissement fermera ses portes en 1971. En 1942, les sœurs prennent la direction de l’école Tessier pour jeunes du cours primaire, jusqu’à sa fermeture en 1964.

À Saint-Tite, en 1891, les Sœurs de la Providence ouvrent une maison qui prend le nom de Notre-Dame-du-Rosaire; on y dispense l’instruction aux filles, pensionnaires et externes. Elles soignent également les pauvres et visitent les malades à domicile et les pauvres. À partir de 1956, elles enseignent également à la nouvelle école paroissiale. Le pensionnat sera fermé en 1959 et le foyer pour les dames en 1965. En juin 1967, les sœurs quittent définitivement le couvent, qui sera démoli en 1970. DE 1969 à 1978, les sœurs travaillent au Foyer Mgr-Paquin, pour personnes âgées.

À Louiseville, en 1926, les sœurs fondent un hospice pour les vieillards des deux sexes. En 1965, l’Hospice de la Providence est vendu. Les personnes âgées sont transférées au nouveau foyer bâti par le gouvernement : Centre d’Accueil de Louiseville. Les sœurs y travailleront jusqu’en 1972. Ces femmes se sont aussi engagées dans la pastorale paroissiale et sociale du milieu.

Source: Jasmine Johnson