Une Miss Québec pas comme les autres

Drapée de l’écharpe Miss Québec, la Louisevilloise Joanie Gélinas tentait de mettre la main sur le titre de Miss Canada Globe Production 2012 à la compétition qui rassemblait 68 des plus belles et charmantes Canadiennes. Le titre lui a échappé de peu, terminant parmi les 10 finalistes de la compétition qui avait lieu à Toronto en fin de semaine dernière. La jeune sexe-symbole de 19 ans a accepté de partager son expérience avec L’Écho.

Jeune, c’est le mot, puisqu‘elle devait être âgée minimalement de 19 ans le premier juillet pour prendre part à l’épreuve. Celle qui a soufflé une 19e bougie sur son gâteau d’anniversaire le 29 juin possède aussi visiblement toute l’assurance qui vient avec la fleur de l’âge. À peine fébrile, la jeune femme a franchi sans complexe la première compétition qui la couronnait Miss Québec en juillet dernier, et ce malgré sa connaissance limitée de l’anglais, langue principale du concours.

Visiblement touché par les efforts de la francophone, le jury s’est levé d’un trait pour applaudir la Louisevilloise à la fin de son audition ultime. C’est émue qu’elle a accepté la bannière de Miss Québec.

«Je me forçais pour me faire comprendre et ils me répondaient poliment que j’avais un bel accent. Ça m’a peut-être aidé parce qu’ils ont vu que j’étais déterminée et que je voulais vraiment participer au concours même si je n’étais pas parfaitement bilingue», avoue-t-elle.

Cette expérience l’a donc menée à la compétition canadienne qui se déroulait à Toronto du 18 au 26 août dernier. Défiler sur plusieurs sites comme Canada’s Wonderland, participer à des chorégraphies avec des danseurs professionnels et suivre des formations variées ont meublé l’horaire de Miss Québec.

En plus d’avoir atteint la finale, elle a été couronnée du titre de Miss Ambassador 2012. Pour sa part, la couronne canadienne a été attribuée à la représentante de la Colombie-Britanique, Casar Jacobson.

Louiseville dans le coeur

Joanie Gélinas n’est pas du type à avoir peur de se casser un ongle, elle a démontré un côté extravagant de sa personnalité dans les défilés du jeudi. Après avoir brillé sur la rampe en bikini et en costume de soirée, c’est en Père sarrasin qu’elle a tenté de conquérir les juges.

«Je leur ai parlé du Festival de la galette. Mon attitude ne changera pas parce que je fais ce genre de concours. Je suis toujours la petite fille de Louiseville et je n’ai jamais été une pitoune», explique-t-elle en riant.

À savoir si elle aimerait un jour être une meunière du festival, Joanie Gélinas répond: «Pourquoi pas?» Parions qu’elle recevra un appel d’Yvon Picotte d’ici le 36e festival.

Par ailleurs, elle insiste sur le fait que la compétition présentée par Globe Production rompt avec les traditionnels concours de beauté. «Nous sommes loin des concours Miss Canada qui étaient axés seulement sur le physique. La personnalité compte vraiment pour beaucoup. On veut promouvoir surtout la beauté intérieure», affirme celle qui gagnait sa vie comme animatrice de terrain de jeux cet été à Louiseville.

Le mandat de Miss Québec

Au-delà du concours, Joanie Gélinas aura comme mandat pour la prochaine année de venir en aide aux organismes communautaires de son choix dans la peau de Miss Québec. Elle invite d’ailleurs les représentants des organismes locaux à la contacter à cette fin. La reine de beauté affectionne particulièrement une cause; le combat contre les maladies du coeur.

«Je veux promouvoir les saines habitudes de vie, pour avoir un coeur en santé et profiter de la vie le plus longtemps possible. J’aimerais faire une différence dans notre société», fait-elle savoir.