Trois journées sur la non-violence

Un projet touchant les élèves du primaire de l’École Primaire de Louiseville (ÉPL) et ceux de l’école Belle Vallée, concernant la non-violence, sera mis en application les 11, 16 et 19 janvier prochain, à Louiseville, Maskinongé et Sainte-Ursule respectivement.

Il a pour but de faire de la prévention des attitudes et/ou des comportements violents chez les jeunes, comme la violence physique, psychologique, verbale et/ou non-verbale. Les activités qui se dérouleront lors de ces journées visent aussi à outiller les jeunes dans leurs relations sociales, tant avec les pairs qu’avec les adultes.

Un comité formé d’intervenants a été formé afin de préparer ces journées. Plusieurs rencontres ont été tenues par ces intervenants en psychologie, en éducation spécialisée, en service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire (SASEC) de même que les directions d’école des établissements mentionnés plus haut. La participation de tous ceux-ci a été exemplaire.

Quand et où ?

Une première journée aura lieu le 11 janvier, à l’école primaire de Louiseville. Les élèves ciblés sont ceux des 5e et 6e années. Le 16 janvier, ce sont les élèves de la 3e à la 6e année de l’école Belle Vallée qui auront leur journée, au pavillon Saint-Joseph de Maskinongé. Finalement, le 19, ce sera au tour des élèves de la 3e à la 6e année de l’école Belle Vallée de vivre cette journée au pavillon Rinfret de Sainte-Ursule.

Chaque journée contient quatre ateliers différents visant la prévention et l’information sur la thématique de la violence dont un atelier avec le corps policier, un autre avec des jeux de rôle, un troisième avec témoignage (s) et un dernier avez un quiz.

Des suggestions imagées et écrites seront offertes aux jeunes pour les aider à développer leurs relations sociales. À la fin de la journée, chaque jeune aura à s’engager personnellement pour la non-violence en choisissant un comportement non violent qu’il devra adopter à l’école parmi une liste de comportements et d’attitudes.

Important

Mme Sophie Baribeau, psychologue et membre du comité sur la non-violence, rappelle l’importance d’effectuer de la prévention chez les élèves du primaire car malheureusement, peu de ressources ou organismes communautaires ne ciblent cette clientèle dans leurs priorités.

Le ministère de l’Éducation devrait également réfléchir à cette réalité et injecter un budget car des comportements violents chez les jeunes enfants sont très présents dès les premières années scolaires, ajoute Mme Baribeau. « Le taxage, la violence verbale et physique sont des réalités qui se vivent malheureusement dès maternelle, dans plusieurs cas », signale la psychologue.

Du travail de prévention auprès des parents sera aussi fait. Une « ligne parents » sera mise à la disposition des parents qui auraient besoin d’aide, a mentionné Mme Baribeau.

Voilà pourquoi ces trois journées sur la non-violence « tombent à point ». Le comité organisateur compte obtenir des résultats positifs de ces activités qui se tiendront à Louiseville, Maskinongé et Sainte-Ursule.