Les démarches pour contrer l’intimidation dans les écoles se multiplient

En collaboration avec le Courrier parlementaire

Un comité d’enseignants provenant des écoles primaires de St-Paulin, St-Barnabé et de Charette a accueilli récemment l’aventurier Frédéric Dion afin de présenter à notre jeunesse un modèle positif, une source d’inspiration. La démarche a été amorcée bien avant que le gouvernement ne travaille sur un projet de loi concernant l’intimidation.

En ce sens, peu avant la période de questions hier matin (mercredi), la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, a présenté son projet de loi 56 visant à lutter contre l’intimidation et la violence à l’école. Annoncé dimanche dernier par le premier ministre, ce document précise notamment les devoirs et responsabilités des «acteurs concernés» et prévoit qu’une commission scolaire doit veiller à ce que chacune de ses écoles offre «un milieu d’apprentissage sain et sécuritaire».

Frédéric Dion: de la grande visite

Précurseur de ce projet de loi, le comité Agir autrement, installé dans la MRC de Maskinongé, a depuis trois ans travaillé à développer les habiletés sociales chez les enfants, pour contrer la violence et l’intimidation.

Plusieurs démarches ont été entreprises par le comité, dont l’accueil de l’aventurier originaire de la Mauricie, Frédéric Dion. En racontant son épique traversée du Québec en kayak, M. Dion a été en mesure de rappeler aux enfants l’importance de croire en ses rêves lors de sa visite, le 26 janvier dernier.

«Chaque petit pas vers ton rêve est important. La persévérance est la clé de la réussite! s’exclamait-il. Pour moi, l’étincelle commence par la préparation. Vivre l’aventure attise le feu et donner des conférences représente mon feu de joie», a-t-il également souligné.

Fablus en format papier

Par ailleurs, l’Écho avait fait un reportage en décembre dernier, sur le livre Petit trésor sous les mers de Thaiti, s’adressant aux enfants dont l’objectif était de diminuer les gestes d’intimidation. La maison d’édition, basée à Sainte-Ursule, n’avait cependant pas réussi à rassembler les fonds nécessaires pour imprimer le livre. Elle avait alors choisi de sortir seulement une version web. Cette situation a changé, puisque le livre sera désormais accessible dans une forme concrète.

«Petit Trésor sous les mers de Tahiti est le premier conte québécois à caractère éducatif qui parle du problème de l’intimidation chez les enfants, un sujet brûlant d’actualité. Il est donc logique de vouloir le rendre accessible au plus grand nombre possible de gens, en le publiant sous forme imprimée», affirmait l‘auteure Nicole Lebel.

«C’est un rêve que nous n’aurions pu réaliser sans le soutien de plusieurs bienfaiteurs et collaborateurs du secteur privé, notamment Rosaire Tremblay, de l’Imprimerie Pigale à Louiseville, et Yvon Sauvageau, de Multi-Reliure, à Shawinigan», a cru bon de mentionner l’illustrateur, Francis Turenne.

L’auteure et l’illustrateur qui forment également un couple dans la vie seront au salon du livre de Trois-Rivières du 29 mars au 1er avril prochain.