La camerise fait son entrée en Mauricie

La camerise, aussi appelée le chèvrefeuille comestible, est un fruit indigène en Sibérie, au Nord-est de l’Asie et au Japon.

Au Québec, nous connaissons le chèvrefeuille pour ses qualités ornementales. En Russie, dès 1950, des chercheurs ont commencé à faire de l’amélioration génétique du chèvrefeuille pour obtenir des variétés à fruits comestibles. Plus près de nous au Canada, des chercheurs de l’Université de Saskatchewan ont été les premiers à réaliser des travaux de recherche sur la camerise. En 1998, ils ont débuté des essais avec des variétés russes; en 2005, des cultivars japonais ont été introduits dans leur essai. À l’été 2006, un groupe de producteurs et d’agronomes du Lac St-Jean ont réalisé un voyage d’exploration dans l’ouest canadien pour en savoir plus sur le sujet. Suite à ce voyage, un réseau d’essai de cultivar de camerise a démarré au Québec. Deux producteurs de petits fruits de la Mauricie se sont joints à ce réseau.

Les plants de camerise sont des arbustes de 1 à 1,8 mètre de haut, à croissance très rapide qui tolèrent des températures de -40 degré Celsius. Ils donnent des fruits 1 à 2 ans après la plantation.

La peau des fruits est d’une apparence bleue cireuse semblable au raisin bleu. Les fruits ont une forme allongée de même diamètre qu’un crayon et mesurent environ 2 cm de long. En Saskatchewan, la camerise arrive à maturité en même temps que la fraise, les baies commencent à changer de couleur dès la mi-juin et sont mûres 7 à 10 jours plus tard.

Le goût peut être très variable allant de sucré à sucré doux ou amère. La plupart des gens la compare au goût du bleuet. D’autres l’ont comparé au goût des framboises, des mûres, de la rhubarbe, des amélanchiers ou du cassis. Le goût varie énormément d’une variété à l’autre. <@Ri> Source: Pierrot Ferland, agronome

MAPAQ direction régionale de la Mauricie<@$p>