Bienvenue à l’école des pirates!

À l’instar des années précédentes, l’école primaire de Louiseville a ouvert ses portes aux élèves de façon spectaculaire pour la rentrée 2011. Ils ont été accueillis comme de vrais pirates dans l’établissement qu’ils fréquenteront au cours des 10 prochains mois.

C’est le thème «Tous dans le même bateau, ramons le cœur en action» qui a été retenu pour accompagner les écoliers au cours de l’année scolaire 2011-2012.

«Chaque classe est représentée par un bateau et au cours de l’année, les jeunes vont être appelés à accomplir différentes tâches qui vont faire référence à la métaphore du bateau et de l’équipage», annonce Jocelyn Landry animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire pour le bassin de la MRC de Maskinongé.

Une vraie aventurière

Au cours de la dernière année, L’Écho a suivi l’expédition de Sylvie Lafrenière et de son mari Denis Grenier qui ont passé huit mois en mer à bord du Dixou, un voilier de 28 pieds.

Bien placée pour illustrer concrètement ce que veut dire «tous dans le même bateau», elle a raconté son voyage aux jeunes.

Dès le départ, elle a averti son auditoire qu’un périple comporte des imprévus.

«Ça ne faisait pas longtemps que nous étions partis quand on nous a signifié la présence d’un ouragan sur notre trajectoire. Il a fallu s’ajuster et changer notre itinéraire. Nous aurions pu virer de bord et ne jamais faire le voyage. On s’est repris en main et on a persévéré.»

Ensuite, Mme Lafrenière a expliqué aux élèves comment les efforts rapportaient des dividendes.

«Depuis six jours, il y avait juste de l’eau à perte de vue. Le voyage semblait interminable, nous avions hâte de voir la terre, quand des dauphins se sont approchés de Dixou. Ils nageaient et jouaient avec nous. C’était un moment incroyable. Finalement nous sommes arrivés le lendemain à notre destination.»

De fil en aiguille, la conférencière a servi de source d’inspiration aux élèves qui s’apprêtent à traverser une nouvelle année scolaire.

«Proposer un modèle d’expérience comme ça va nous permettre de revenir plus tard dans l’année et dire aux jeunes: ‘‘rappelez-vous! Mme Lafrenière a dû faire face à l’adversité, s’adapter à des situations particulières elle aussi. Ça va être une source de motivation’’», conclut M. Landry.

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