Yves Perron reconduit comme porte-parole en agriculture

Avoir été réélu pour un second mandat comme député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron a été reconduit dans ses fonctions de porte-parole en agriculture, agroalimentaire et gestion de l’offre.

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a fait l’annonce de la composition de son cabinet fantôme à l’occasion du caucus des députés élus le 5 octobre à Ottawa.

Yves-François Blanchet a souligné le travail de son porte-parole dans ce dossier au moment de lui renouveler sa confiance.

Le député de Berthier-Maskinongé s’est dit heureux et reconnaissant de pouvoir poursuivre son travail dans ce rôle.

« Le monde agricole et agroalimentaire a besoin d’une personne sincère, régulièrement sur le terrain et qui porte sa voix avec force. Je prends ce mandat avec humilité et je m’engage à mettre en relief les besoins de cette filière au parlement. Nous avons beaucoup de travail à faire », soutient M. Perron.

Le Bloc rappelle que le travail d’Yves Perron à titre de porte-parole aura entre autres permis de faire adopter la loi sur le transfert des entreprises agricoles à des personnes apparentées sans pénalité fiscale, à faire progresser le projet de loi sur la protection de la gestion de l’offre à la troisième lecture et, n’eut été du déclenchement électoral, cette loi serait probablement présentement sur le point d’obtenir la sanction royale. M. se dit enthousiaste à l’idée de pouvoir présenter de nouveau un projet de loi semblable et de terminer le travail afin de protéger le modèle agricole québécois.

Le député mentionne que beaucoup de travail reste à faire pour assurer l’avenir de nos entreprises agricoles et agroalimentaires.

« L’agriculture d’ici est peu soutenue en comparaison de ce qui se fait à l’étranger et nous devons remédier à la situation, ajoute le député, mentionnant qu’il reste beaucoup de travail à faire pour assurer l’avenir des entreprises agricoles et agroalimentaires. Nous devons accroître notre autonomie alimentaire en augmentant, entre autres, la capacité de transformation régionale. Nous devons établir aussi un véritable partenariat environnemental avec nos producteurs en soutenant directement les pratiques innovantes qui réduisent l’empreinte écologique du processus. Il faut aussi nous assurer que les produits qui proviennent de l’étranger respectent les mêmes normes que nos produits locaux : c’est une question d’équité pour notre monde. »

Yves Perron indique qu’il projette de poursuivre les consultations régulières avec le monde agricole afin de demeurer connecté sur les enjeux concrets du terrain.