Vroum Vrac de retour sur ses roues

Si elle a reçu beaucoup de commentaires positifs l’été dernier de la part des résidents et des producteurs locaux, l’entrepreneure mentionne qu’elle a apporté quelques changements à l’édition de cette année, pour pouvoir fournir une offre encore plus diversifiée à sa clientèle.

« Pour moi, d’encourager les fournisseurs locaux, ça fait partie de mes valeurs, c’est ce que je veux prioriser, explique Amélie Poirier-Aubry. Une épicerie mobile comme la mienne aide à continuer de les distribuer. Du côté des clients, durant la pandémie, l’achat local a vraiment été mis de l’avant parce qu’on voulait soutenir les petites entreprises, mais aussi parce qu’on avait moins envie d’aller dans les grandes épiceries. On a donc grandement priorisé les commerces de proximité. »

Parmi les produits qu’elle vend de ses fournisseurs locaux, elle compte notamment du café, de la tisane, du granola, de la farine et de l’avoine. D’autres produits, comme des noix et du riz, doivent toutefois être importés d’ailleurs, compte tenu que cela ne pousse pas au Canada. Mais l’entrepreneure assure qu’elle cherche à vendre des produits locaux le plus possible.

Native de Montréal, Amélie Poirier-Aubry fait partie des 30 000 citadins qui ont quitté la ville pour aller s’installer en région en raison de la pandémie. Elle vit depuis l’été 2020 à Saint-Élie-de-Caxton, et à bord de sa camionnette, elle parcours les villages de Saint-Mathieu-du-Parc, Charette, Saint-Barnabé, Saint-Boniface et depuis cette année, Saint-Paulin, en plus de son village de résidence. Ses déplacements dans le nord-est de la MRC l’ont grandement aidé à créer une proximité avec ses clients.

« C’est très valorisant parce que j’ai une très grande reconnaissance de la part de la clientèle. C’est vraiment précieux, cette relation. J’ai démarré ça dès juillet 2021, et dès le départ j’avais une base de clientèle fidèle qui revenait, et qui tenait à ce que le projet perdure. Par exemple, il y a une dame la semaine dernière que je vois souvent, qui m’a apporté des fleurs et des muffins. J’ai trouvé cela super touchant », dit Mme Poirier-Aubry.

Cet été, la Caxtonienne a l’intention d’adopter un style un peu plus marché public avec Vroum Vrac. Elle a l’intention de participer à celui de Yamachiche et de Saint-Élie, notamment au Camping Bivouak, dans une tentative de faire grandir sa clientèle. Elle reste rarement plus de deux heures au même endroit, préférant se déplacer de villages en villages pour augmenter sa visibilité.

« J’ai la chance de parcourir les multiples villages de la MRC de Maskinongé depuis que je suis ici, ce qui est l’objectif avec mon entreprise. À chaque fois que je me promène, je suis toujours émerveillée par les paysages qui sont changeants. Je suis très fascinée par la nature, et j’habite en bordure d’un bois et d’un lac, alors ce n’est pas un contexte auquel j’étais habituée à Montréal, alors ce calme ici fait vraiment du bien d’être ici, » dit-elle, soulignant le dynamisme qui est très présent à Saint-Élie.

Vroum Vrac reprendra sa promenade à partir de ce mardi 7 juin. La boutique sera ouverte du mardi au jeudi de 16h à 18h, et le vendredi 13h à 19h. Les détails quant aux différents endroits qu’elle sera ainsi que les marché public auxquels elle compte participer seront indiqués sur son site web.