Une solution pour diminuer la pollution du lac St-Pierre

ENVIRONNEMENT. Les pesticides et les phosphates utilisés en agriculture le long des berges des affluents du lac St-Pierre ont été identifiés comme les principaux polluants du lac.

Puisque la culture du sarrasin ne demande ni pesticide, ni engrais chimique, la table de concertation sur le sarrasin trouve impératif que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec bonifie le programme d’assurance agricole afin de stimuler la culture du sarrasin.

«La culture de sarrasin a été reléguée au rang de parent pauvre depuis les cinquante dernières années par l’arrivée de nouvelles cultures et des programmes de soutien à ces cultures qui coûtent des millions de dollars aux contribuables. Autant déplacer quelques-uns de ces millions au niveau de la culture du sarrasin afin que toute la chaîne alimentaire en bénéficie», soutient Alain Ricard, de la Confrérie des Sarrasins.

Selon lui, la substitution de quelques milliers d’hectares de cultures polluantes en culture neutre aurait un impact majeur sur la santé du lac St?Pierre.

De son côté, la table de concertation sur le sarrasin s’engage à promouvoir la consommation de sarrasin pour assurer une demande proportionnelle à l’augmentation de la production afin d’en maintenir les prix à un niveau acceptable. D’ailleurs un plan de communication en ce sens a déjà été réalisé. Monsieur Ricard souhaite faire du sarrasin une fierté dans tout le bassin versant du lac St?Pierre.