Une plateforme ambitieuse pour l’environnement pour Daniel Simon.
POLITIQUE. Daniel Simon a officiellement commencé sa campagne électorale le 17 septembre, soit le dernier jour possible des candidatures, pour le Parti vert dans Maskinongé. S’il se présente pour un parti qui a 73 candidats à travers le Québec, c’est parce qu’il croit que la province va devoir faire le « tournant au vert, » dans un avenir rapproché.
S’il applaudi le gouvernement de la CAQ sur son projet de loi ayant pour but d’abolir les recherches et l’exploitation des hydrocarbures, il soutient que le parti au pouvoir ne va toutefois pas assez loin, dans ses engagements actuels pour l’environnement. « Cependant, la CAQ ne voulait pas développer l’hydrogène. Je pense qu’il s’agit là d’une erreur. En réalité, faire de l’hydrogène, c’est très facile. Il ne suffit que d’un courant électrique. »
Pour faciliter la création de l’hydrogène, Daniel Simon a développé un plan précis qu’il souhaite encourager le gouvernement à entreprendre. Il veut aller rechercher les rejets thermiques qui ne sont pas utilisés, pour pouvoir les utiliser à bon essai. Il cite en exemple le site web du Parti Vert du Québec pour connaître l’entièreté de la démarche proposée. M. Simon est confiant qu’il peut dire qu’il est candidat dans le seul parti ayant pu développer cette technologie au cours des dernières années.
Cependant, le plus gros défi pour Daniel Simon au cours de sa campagne à été de faire ressortir le message, auprès de la population. Il maintient qu’il revient aux gens de juger à quel point ses engagements sont dans leur intérêt. Même s’il soutient qu’il pense avoir la meilleure tactique pour faire en sorte que les gens paieraient moins cher pour l’hydro, à travers ses projets, il espère que ses propositions vont réussir à séduire l’électorat pour lui permettre de se faire élire à l’Assemblée nationale. Pour cela, il devra faire preuve de conviction, dans ses discours et dans ses prises de parole.
Daniel Simon veut également créer le réseau Pharma Québec, comme service de soins de santé. Il s’agirait d’un système qui mettrait en place une assurance générale auprès de la population, plutôt que de prendre celle qui est fournie par l’employeur, ce qui est le cas pour plusieurs. Cette initiative favoriserait la gratuité des médicaments pour un plus grand montant de la population.
Une deuxième campagne électorale
Même s’il ne croit pas que la première comptait, Daniel Simon en est présentement à sa deuxième campagne électorale. En 2001, il s’était présenté, encore une fois comme candidat mineur, pour devenir maire de Montréal. Il soutient avoir en avoir beaucoup appris à l’époque, et mis en place des solutions qui l’aident à mener sa campagne aujourd’hui.
« L’idée pour moi n’était pas d’être élu maire. J’ai pu d’abord faire de la pratique dans ce qui étaient mes premiers pas en politique. Au niveau des inventions du moteur à hydrogène, par exemple, il y a eu toutes sortes de fausses rumeurs qui ont été propagées, à ce sujet. Je me suis dit que j’allais pouvoir essayer de démontrer et de faire valoir cette idée aux yeux de la population, donc j’ai levé ma main. Depuis 21 ans, rien n’a été fait en ce sens-là. »