Une journaliste de l’Hebdo reçoit le prix Michelle-Roy

La journaliste de l’Hebdo Journal de Trois-Rivières, Marie-Ève Bourgoin-Alarie, a fait honneur à sa profession pour la qualité de la langue française utilisée dans son article intitulé «Le cerveau ne ment pas». À cet égard, le prix Michelle-Roy octroyé par la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de la Mauricie lui a été remis jeudi soir, en marge du Salon du livre de Trois-Rivières.

«La langue française est importante pour moi, c’est mon travail. Je lis depuis que je suis toute petite, des livres en français surtout. C’est une langue belle que j’aime et que je chéris», a spécifié Mme Bourgoin-Alarie.

Le second prix a été attribué à Marie-Ève Lafontaine du journal Le Nouvelliste pour son texte intitulé «On veut qu’il sache qu’on ne l’oublie pas».

La SSJB inaugurait par le fait même le prix L’oreille enchantée, remis à un animateur, ou à un journaliste, œuvrant dans la sphère télévisuelle ou radiophonique, pour la qualité de la langue parlée. C’est le journaliste Mathieu Papillon du service des nouvelles de la télévision de Radio-Canada Mauricie-Centre-du-Québec qui est devenu le premier récipiendaire de cette reconnaissance.

Par la suite, les lauréats ont cédé le plancher à l’animateur Gilles Proulx qui a entretenu les convives sur sa passion et sa conviction à protéger la langue française.

Mentionnons que le prix Michelle-Roy est annuellement remis depuis quatre ans. Il a été baptisé en l’honneur de l’écrivaine et journaliste, Michelle Roy, qui a oeuvré pendant plusieurs années à Trois-Rivières. Elle est reconnue pour avoir laissé sa marque grâce à sa plume enrichissante et respectueuse de la langue de Molière.

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