Un Ursulois combat en Pologne…à l’épée!
SAINTE-URSULE. Fidèle combattant depuis un peu plus d’un an, membre du Club Les Fils de Laviolette et résident de Sainte-Ursule, David Bergeron a endossé son armure et a tout récemment pris part au Championnat du monde de combats médiévaux à Malbork en Pologne. Cet évènement rassemblait près de 20 000 personnes venant de 23 pays différents. La formation du Québec a complété son parcours en quart de finale.
Initialement, monsieur Bergeron se rendait en Pologne en tant qu’officiel afin de juger les différents combats. Puis, il a par la suite accepté l’invitation de mettre à profit ses connaissances et son talent en joignant l’équipe du Québec.
«J’adore ce sport-là. J’ai quand même arbitré dans les classes où je ne combattais pas. Nous sommes formés là-bas parce que les règles sont très sévères et c’est pour la sécurité de tout le monde. J’ai quand même découvert ce sport récemment et je suis vraiment passionné là-dedans», explique l’Ursulois.
Ce dernier a découvert les combats médiévaux il y a un peu plus d’un an alors qu’il participait à un évènement international pour le plaisir.
«Tout a commencé lors du tournoi international de joute qui a eu lieu au Duché de Bicolline l’an dernier. J’ai rencontré des passionnés qui faisaient comme moi des combats en armure. J’ai décidé de me joindre au club local de Trois-Rivières qui compte près de dix membres et on s’entraîne régulièrement ensemble. C’est un sport vraiment semblable au judo et j’ai beaucoup de plaisir à le pratiquer», ajoute M. Bergeron.
Le Québec bien représenté
Cette seule équipe québécoise représentée en Pologne a terminé dans le top huit au monde dans la catégorie cinq contre cinq. Tout au long de l’année, David Bergeron participe à différentes compétitions d’envergure nationale et internationale tant en Mauricie qu’à Montréal. Sa participation à ce championnat du monde en Pologne risque d’être répétée l’an prochain.
«C’est certain que si je peux, je vais participer aux prochains championnats. C’était une super belle expérience. C’est pratiquement toujours en Europe parce que la majorité des participants viennent de là. C’est dispendieux, mais c’est vraiment le fun. On va tenter de mieux se classer au cours des prochaines années», confie M. Bergeron. L’ajout de quelques combattants supplémentaires pourrait permettre aux représentants québécois de s’aligner au sein de nouvelles catégories, notamment dans les combats dix contre dix, ce qui demeure un des objectifs à atteindre pour l’équipe.
Préparation physique
La participation au Championnat du monde de combats médiévaux exige une certaine préparation physique puisqu’un combattant doit supporter une armure historique d’environ 80 lbs. «C’est très exigeant les combats. On est comme dans une boîte de conserve et souvent à 25 degrés sur le champ de bataille, illustre M. Bergeron. Ça demande de l’endurance et un bon cardio. Le but c’est de se battre, mais ça demeure quand même pour le plaisir. Les blessures sont rares, lorsqu’il y en a ce sont les blessures comme au judo. La majorité du temps, les blessures sont liées à notre armure ou à une malchance non pas au combat.»
Des combats médiévaux à Louiseville?
Passionné par sa discipline, David Bergeron souhaiterait tenir un évènement ou une compétition en lien avec les combats médiévaux dans le cadre du Festival de la galette de sarrasin de Louiseville. L’idée a été proposée au conseil d’administration du festival, de même que la fédération responsable de ces combats. Par contre, impossible de savoir pour l’instant si l’organisation du festival fera du chemin sur cette idée.
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