Un premier roman pour Angélique Ricard
La Trifluvienne Angélique Ricard réalise un rêve en publiant, ces jours-ci, son premier roman intitulé «Parvenir à ses faims», aux éditions Première chance.
Le lancement se fera le 11 novembre dès 19h30 au Gambrinus, sur le boul. des Forges.
Pour ce premier roman, Angélique se plonge dans le quotidien d’une jeune femme dans la vingtaine qui a étudié en arts, mais qui éprouve des difficultés à faire sa place dans ce milieu et se faire reconnaître. Elle se retrouve oppressée par la pression sociale et le culte de la performance qui l’entourent.
Le jour où elle se fait voler son coffre à souvenirs, auquel elle était particulièrement attachée, elle décide d’accepter la proposition d’affaires d’un homme étrange qui fait irruption dans sa vie. Elle en vendra son âme.
«L’essence du livre, c’est la part de machinal qui gère nos pensées versus nos principes et valeurs. Il y a plusieurs éléments symboliques dans le livre qui se veut un questionnement sur les exigences de la société envers nous, à savoir à quel point peut-on se fier à son instinct et combien de temps pouvons-nous endurer une situation qui ne nous ressemble pas avant de revenir à notre nature», explique Angélique Ricard.
L’auteure originaire de Yamachiche laisse volontairement une grande partie de l’interprétation du livre aux lecteurs.
«En poussant certains éléments à leur extrême, ça apporte un côté plus science-fiction», précise l’auteure.
Un roman symbolique
«J’écris depuis longtemps. Les mêmes thèmes reviennent souvent dans mon écriture. Avec ce roman, j’ai réussi à extérioriser les réflexions qui m’ont habitée ces dernières années», confie Angélique.
Par contre, lorsqu’elle a commencé à rédiger «Parvenir à ses faims», elle n’entrevoyait pas l’idée de publier son manuscrit.
«L’art me permet d’évacuer les images que j’ai en moi. C’est thérapeutique en quelque sorte. Mais c’est un peu stressant de me dire que des gens entreront dans l’intimité de mes réflexions. Ce roman est très symbolique pour moi. Avant, je ne menais pas vraiment à bien mes projets. Je les abandonnais en cours de route. C’est un de mes premiers projets complétés. J’en suis très heureuse surtout que quand j’étais petite, je disais que je voulais être écrivaine comme on dit que l’on veut être astronaute», raconte-t-elle,
Angélique Ricard sera au Salon du livre de Montréal au kiosque de sa maison d’édition pour présenter ce roman.
Pour se procurer «Parvenir à ses faims»: http://leseditionspremierechance.com