Un premier défi sportif pour les élèves de l’école Ami-Joie

SAINT-ÉTIENNE-DES-GRÈS. Une enseignante de l’école Ami-Joie de Saint-Étienne-des-Grès s’est inspirée de la course Une fille qui court, des valeurs du Grand Défi Desjardins et du Grand Défi Pierre Lavoie pour d’abord convaincre ses élèves de cinquième année de créer leur propre défi sportif de groupe.

Depuis plusieurs semaines, les élèves de deux classes de cinquième année de l’école Ami-Joie s’entraînent dans le but de participer à une course de 2,5 km ou 5 km, le 14 mai prochain dans les rues de leur municipalité.

Ce défi découle de la visite de l’équipe de cyclistes du Grand Défi Desjardins de la Caisse Desjardins de l’Ouest de la Mauricie où le message des saines habitudes de vie était véhiculé auprès des élèves.

«Moi-même, je ne bougeais pas beaucoup au début de l’année scolaire. La directrice m’encourageait, mais je ne trouvais pas le moyen de m’accrocher à l’activité physique. Une amie s’est inscrite à la course Une fille qui court et avec tout ce mouvement entourant les saines habitudes de vie, soit la visite des cyclistes et les encouragements de notre directrice, j’ai décidé de créer un défi sportif avec mes élèves, soit le défi Une classe qui court. Une deuxième classe s’est rapidement jointe à nous pour participer à ce défi», rapporte fièrement Guylaine Dubé, enseignante responsable du défi.

Le projet Une classe qui court, c’est 45 élèves, 12 semaines d’entraînement, à raison de trois séances d’environ 30 minutes par semaine sur les heures de dîner et deux séances à la maison, la fin de semaine.

Des bienfaits sur les élèves

Depuis le début des entraînements, l’enseignante note déjà des améliorations en classe pour plusieurs élèves. Parmi celles-ci, on note une meilleure concentration dans les cours. «Les jeunes ont aussi plus d’énergie, plus d’endurance et ils sont plus attentifs. Ce qui est plaisant, c’est que les parents ont également embarqué dans le défi. Ils encouragent leurs enfants et courent avec eux. Lors de nos entraînements, il y a un beau travail d’équipe et de motivation entre chaque élève. On s’entraide et on se motive en groupe. C’est un défi qui permet de développer la persévérance et de croire en nos rêves», confie Mme Dubé.

Une initiative saluée

La directrice de l’école France Beaudry est heureuse de voir les élèves de son école s’impliquer dans un défi directement lié aux saines habitudes de vie.

«Les jeunes n’ont vraiment pas hésité à embarquer dans le défi et c’est la même chose pour nos commerces locaux. Il y a eu une belle mobilisation! Nos élèves ont créé un logo, ils auront un chandail et des accessoires avec le logo dessus. Des commerces ont commandité, la municipalité contribue à sa façon et les parents bénévoles encouragent nos élèves. Bref, tout le monde avait à cœur ce défi. C’est un premier gros projet pour notre école en lien avec les saines habitudes de vie et ça fait partie de nos valeurs à l’école», se réjouit France Beaudry, directrice de l’école.

L’école Ami-Joie entend répéter l’expérience l’an prochain. La direction n’écarte pas la possibilité de joindre d’autres classes à la deuxième édition de ce défi.

Legs symbolique

À la fin de ce défi, les élèves confectionneront un inukshuk devant l’école. Son nom sera Gunna, un nom choisi par les élèves qui représente «Être capable de…».

D’ici là, les élèves, le personnel de l’école, les parents et les employés municipaux se donnent rendez-vous le 14 mai prochain dans les rues de la municipalité pour la première édition d’Une classe qui court. Le départ sera donné de la cour de l’école.

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