Un nouveau président au festival

À la suite du départ d’Yvon Picotte, André Auger a décidé de prendre le relais à la tête du Festival de la galette de sarrasin de Louiseville.

Impliqué depuis plusieurs années dans l’organisation du festival, ce dernier avoue que les attentes sont énormes lorsqu’un nouveau président arrive en poste, mais qu’il doit d’abord se concentrer à bien faire les choses avant d’innover. «Quand les gens ont su que je prenais la présidence l’an dernier, ils m’arrêtaient dans la rue pour me donner des idées et me demander d’apporter du nouveau dans ce festival. C’est bien, mais par contre, on ne peut pas virer un festival complètement à l’envers du jour au lendemain. J’ai des idées, nous voulons mettre en place de nouvelles choses, mais il faut réaliser tout ça avec le conseil d’administration. Il faut en discuter et s’assurer que ce qu’on veut mettre en place ça va durer et que les gens vont aimer ça».

Tout au long de son mandat, M. Auger espère augmenter la fierté des gens d’ici. «Je veux que les gens soient fiers d’avoir un festival comme celui qu’on a. Être fier c’est une chose, la deuxième c’est de l’aimer. Il faut que les gens travaillent avec nous et embarquent dans notre projet. Il y a moyen de rendre ce festival attrayant autant pour les gens d’ici que d’ailleurs».
Dès sa première année à la présidence, André Auger regardera les éléments du festival qui récoltent du succès et ceux qui vont moins bien. Toutefois, il analysera la situation tout en tenant compte des subventions qui sont de moins en moins nombreuses pour des évènements comme celui de Louiseville. «Des idées, ça en prend. Il y a des choses qui se faisaient il y a trente ans et ce n’est plus comme ça aujourd’hui. Il faut tenir compte de la réalité. Lorsqu’on organise quelque chose, il faut s’assurer d’investir temps et argent au bon endroit. Notre but n’est pas de faire de l’argent, mais il ne faut pas en perdre non plus», admet M. Auger.

Au cours des prochaines années, le nouveau président aimerait s’attaquer à la jeunesse. Plusieurs idées sont sur la table, par exemple une soirée dédiée pour les jeunes.