Un dernier tour de piste pour Robert Lalonde

POLITIQUE. Après avoir consacré plus d’un e quinzaine d’années de sa vie à la politique municipale, le maire de Saint-Léon-le-Grand annonce qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections en novembre.

Robert Lalonde a d’abord été élu maire de Saint-Léon-le-Grand en 2005. Il a été réélu sans opposition en 2009, 2013 et 2017. Comme préfet de la MRC de Maskinongé, il a succédé à Jean-Paul Diamond en 2008. M. Lalonde aura également été président de la Table des élus de la Mauricie pendant 11 ans. «C’est terminé! J’ai fait un bon bout de chemin et je passe maintenant à autre chose. Je laisse la place aux autres», déclare-t-il en entrevue avec l’Écho de Maskinongé.

L’homme qui aura 74 ans est fier de sa feuille de route. Il est particulièrement heureux d’avoir contribué à la réalisation de plusieurs grands projets, dont le déménagement de l’hôtel de ville et l’aménagement du centre des loisirs de sa localité. À la MRC, il a notamment participé au développement du parc industriel régional, à la réalisation de l’incubateur industriel et à la création du service technique.

«Je suis très content de ce que j’ai accompli. Nos municipalités ont maintenant accès à plusieurs services regroupés à la MRC. Ce qui est beau chez nous, c’est que les gens se parlent et tout le monde travaille ensemble. Ça fait notre force et ça facilite beaucoup les choses. Nous avons la capacité de se mobiliser rapidement. La concertation est formidable. En plusieurs points, notre MRC est présentée comme une MRC progressive. Elle est en santé et elle est prospère», mentionne M. Lalonde.

Tout au long de son parcours en politique, Robert Lalonde a grandement été impliqué dans le développement économique en étant entre autres président du Centre local de développement (CLD) de la MRC de Maskinongé de 2005 à 2015. Détenant une certaine expertise dans ce secteur, il a permis de faire avancer plusieurs dossiers à saveur économique.

En saluant au passage l’excellente collaboration qu’il a eue avec les conseillers de sa municipalité, les directrices générales qu’il a croisées sur son chemin et les maires et mairesses des autres municipalités qu’il a côtoyés, Robert Lalonde admet avoir apprécié son séjour dans le monde municipal. «J’ai eu beaucoup de plaisir. J’ai eu le support de toutes les municipalités pendant mes 13 ans de préfecture. Il y a eu des échanges pertinents et constructifs, mais on a toujours réussi à trouver un consensus. J’ai eu la chance de travailler avec des gens extrêmement compétents et respectueux qui étaient dédiés», précise-t-il.

De gros dossiers sur la table

Le maire de Saint-Léon-le-Grand est aussi président de Maskicom. Cet organisme a été fondé par la MRC de Maskinongé afin d’offrir l’accès à Internet haute vitesse par fibre optique aux citoyens de la région. Robert Lalonde aurait aimé que ce dossier chemine plus rapidement et espère que les citoyens du territoire pourront profiter des services de l’organisme le plus tôt possible.

«C’est un autre gros dossier et un complexe celui-là. J’aimerais bien qu’on puisse passer à travers. On ne connaissait peu de choses là-dessus. L’aspect technique de ce projet-là est très exigeant. On ne pensait pas faire face à autant d’embûches sur les infrastructures de soutènement. Si le gouvernement n’avait pas mis en place une table de coordination pour faciliter la réalisation des projets partout au Québec, on aurait eu beaucoup plus de misère. Le gouvernement est sensible à ça. J’espère que ce dossier-là va survivre et va fonctionner», exprime-t-il.

De plus, Robert Lalonde aimerait conclure une entente pour la vente d’un terrain avec une entreprise européenne intéressée à s’implanter dans le parc industriel régional à Louiseville avant la fin de son mandat. «On veut que ça se réalise. À la MRC, nous avons des discussions avec eux depuis un bon moment déjà. Ce serait un plus pour notre territoire. Actuellement, ça regarde bien, mais c’est un investissement majeur et plusieurs ministères sont impliqués là-dedans. Ça pourrait aider notre milieu agricole. J’espère qu’on aura de bonnes nouvelles à annoncer en 2021», formule-t-il.

Enfin, M. Lalonde souhaiterait que les travaux de la deuxième phase du parc industriel régional puissent s’amorcer au cours de la prochaine année. «Notre parc industriel est complet. Ça va aider toute notre communauté et surtout les municipalités environnantes. On aura une plus grande capacité pour accueillir de nouvelles entreprises et ça permettra à d’autres de prendre de l’expansion. On passe à la CPTAQ bientôt. On doit changer un ruisseau de place et le remettre dans son lit naturel. Il y a des améliorations à faire sur les terres», assure-t-il.