Un cas de maltraitance animale à Yamachiche

Une vidéo de maltraitance animale envers un chien est devenue virale quelques heures à peine après sa diffusion sur les réseaux sociaux.

Cet incident, actuellement sous enquête, se serait produit à la pension canine Monsieur Xavier, située sur le chemin Grande-Rivière Nord à Yamachiche. La propriétaire de l’endroit aurait asséné plusieurs coups de pieds à un chiot en pleurs dans un enclos extérieur. Ces images troublantes ont été partagées plus de 1000 fois.

La vidéo aurait été filmée par un employé qui l’a ensuite acheminée à la famille propriétaire du chien.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a reçu une plainte dimanche dernier concernant cet événement. La Société protectrice des animaux (SPA) de la Mauricie a été chargée d’enquêter pour le ministère. Une visite sur place a eu lieu lors des derniers jours.

Francis Vallières, propriétaire de Micra, la femelle de race Alaskan Pointer de cinq mois, n’avait initialement pas l’intention de diffuser la vidéo. Celle-ci s’est quand même retrouvé sur les réseaux sociaux sans qu’il le sache. «Je ne voulais pas que la vidéo soit publique, mais comme elle a déjà été partagée plus de 1000 fois par quelqu’un que je ne connais pas, j’aime autant que la communication vienne de moi. C’est mon chien Micra qui se fait battre par la propriétaire de la pension. Première fois qu’on la faisait garder. Micra est vraiment gentille avec les humains et les autres chiens. Elle a un peu trop d’énergie, mais elle est zéro agressive. Nous n’aurions jamais su ce qu’il s’était passé sans avoir eu cette vidéo», explique-t-il sur sa page Facebook.

Il soutient que son chien garde des séquelles de l’incident. Micra a été très amorphe pendant plus d’une semaine, comportement très inhabituel pour ce chiot.

Francis Vallières se désole encore davantage de la situation puisqu’il avait pris le temps de vérifier rigoureusement ce qui se disait sur ce refuge.

Bien qu’il n’ait pas cherché à contacter la propriétaire du refuge qui a depuis fermé son commerce, M. Vallières souhaite que justice soit rendue.