Syndicat de l’enseignement de la Mauricie: 87% en faveur de la grève

POLITIQUE. Les membres du syndicat de l’enseignement de la Mauricie, affilié à la (CSQ), ont voté à scrutin secret un mandat de grève légale de six jours à exercer sur une base rotative et régionale ou nationale. Le moment sera annoncé ultérieurement par le Front commun et tiendra compte de l’évolution des travaux aux tables de négociation.

Les syndiquées et syndiqués considèrent que les offres patronales sont scandaleuses et méprisantes pour les travailleuses et travailleurs de l’État. Voilà plus de huit mois que les représentants syndicaux négocient avec le Conseil du trésor sans avancée significative. Les membres ont donc décidé de mettre de la pression afin d’accentuer leur rapport de force.

Rappelons que les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars dernier. Les principales revendications du Front commun consistent en un rattrapage salarial par rapport aux autres travailleurs du Québec, soit 13,5% sur trois ans, alors que, de son côté, le gouvernement propose plutôt un gel salarial de deux ans et des augmentations de 1% pour chacune des trois années suivantes.

Rappelons aussi que depuis plusieurs années, le pouvoir d’achat des employés diminue et que leur tâche augmente. De plus, les compressions budgétaires vécues dans plusieurs secteurs réduisent les services à la population.

Profil du SEM

Le Syndicat de l’enseignement de la Mauricie, membre de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), représente plus de 1000 enseignants sur le territoire de la commission scolaire de l’Énergie.

La CSQ, elle, représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.