Sylvie Bernier rencontre les décideurs et partenaires du milieu
LOUISEVILLE. Le 15 septembre dernier, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de Maski en forme, Sylvie Bernier, championne olympique en plongeon et ambassadrice des saines habitudes de vie chez Québec en forme a prononcé une conférence sur les environnements favorables à la pratique des activités physiques et à la saine alimentation des jeunes devant des élus, décideurs ou partenaires du milieu.
Elle a aussi profité de son passage pour souligner les bons coups réalisés en matière de santé sur le territoire de la MRC de Maskinongé.
Madame Bernier s’est arrêtée à l’école secondaire l’Escale de Louiseville et a complété du même coup son séjour en Mauricie au terme de cette conférence.
«On touche le mode de vie actif des jeunes et la saine alimentation. L’objectif est toujours que les jeunes bougent plus et mangent mieux. Pour y arriver, nous on travaille sur les environnements. Il faut que l’environnement dans lequel se retrouve le jeune facilite les choix qu’il fait. Il faut continuer de sensibiliser la population et d’encourager les gens, mais nous notre force c’est de travailler avec les décideurs pour qu’ils comprennent le rôle qu’ils ont de modifier les environnements et les milieux de vie», explique Sylvie Bernier en entrevue avec TC Media quelques minutes avant de donner sa conférence.
Selon elle, de nombreuses actions peuvent être entreprises par les élus ou les décideurs pour maximiser les chances que les jeunes fassent un bon choix santé. Ces actions nécessitent pas pour autant des déboursés supplémentaires. «Il faut que les 17 municipalités travaillent ensemble pour partager et maximiser les ressources. Il ne faut pas travailler en silo. Je suis ici pour les outiller et les motiver à entreprendre une vision à long terme parce que c’est une problématique de société. C’est la responsabilité de tout le monde. On doit être conscient que l’environnement dans lequel on se retrouve à un impact énorme sur le fait qu’on bouge ou non et sur notre alimentation», ajoute-t-elle.
Une tendance populaire
Sylvie Bernier avoue que cette tendance de mieux manger et de bouger plus est bel et bien présente. Toutefois, elle croit qu’il faut travailler à un autre niveau. «D’après un sondage qu’on a fait, les jeunes entendent le message, mais il y a une incohérence parfois autour d’eux. Par exemple, les jeunes sortent de l’école et il y a une panoplie de restaurants de malbouffe devant leurs yeux. Ils vont s’entraîner, mais il y a des distributrices de malbouffe à la sortie. C’est parfois contradictoire et c’est notre job comme adulte d’être cohérent entre ce qu’on dit et ce qu’on offre. Les environnements favorables c’est dans tout!»
Rappelons qu’au cours des dix dernières années, Maski en forme a investi près de 2 M$ dans la région que ce soit pour des activités, des projets, du soutien financier ou pour différentes formations.
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