Stéphanie Tétreault signe son premier roman
LECTURE. Recherche et histoire se conjuguent l’instant d’un roman, l’œuvre de Stéphanie Tétreault originaire de Louiseville qui vient tout juste de lancer son premier roman La Protégée de l’Apothicaire.
Le fruit de 17 années de travail, 11 années d’écriture et beaucoup d’heures consacrées à la recherche. Au début de son projet d’écriture, elle étudiait au Cégep de Trois-Rivières. Un projet qui vient de connaître un dénouement significatif pour l’auteure. «Ça m’a pris 11 ans l’écrire. C’est un roman à trame historique, donc ça m’a demandé beaucoup de recherches historiques. Mon récit se passe en 1680 en France et lorsque j’ai commencé à l’écrire à 19 ans, il n’y avait pas tant de documentation de disponible pour m’aider. Maintenant, les archives sont plus disponibles en ligne. Ça m’a permis de tracer ma ligne directrice et de poursuivre mon écriture avec ce que je recueillais comme information au fur et à mesure», confie Stéphanie Tétreault.
Un roman original
Ce roman sort de l’ordinaire, selon l’auteure. À travers les différentes pages de ce livre, elle considère être en mesure de transporter ses lecteurs à l’intérieur d’un monde unique et historique. «C’est un récit qui se passe dans les apothicaireries et ce n’est pas un sujet qui a été traité souvent. C’est un univers fascinant et loin d’être comme nos pharmacies présentement», dit-elle.
Même si son entourage l’interroge sur la possibilité d’obtenir une suite à ce premier roman, Stéphanie Tétreault ne prévoit pas un deuxième tome à court terme. «Je vais sûrement écrire d’autres livres éventuellement, mais pour l’instant j’ai besoin d’une pause puisqu’il a été long à écrire. La porte est ouverte pour un deuxième, mais pas tout de suite.»
La Protégée de l’Apothicaire est disponible dans les différentes librairies de la région, de même qu’en format électronique.
En résumé…
Dans La Protégée de l’Apothicaire, nous retrouvons Mérance, une jeune fille de seize ans qui, à la nuit tombée participe à des cérémonies païennes avec d’autres femmes de son village, Montcoutant. De plus, sa connaissance des plantes en fait une guérisseuse, tout comme l’était sa mère, à présent décédée.
Lorsque son père Samuel, un pasteur protestant, s’aperçoit que sa fille s’est engagée sur ce chemin, il décide de la marier à un jeune médecin de Montcoutant qui vient de terminer ses études à Montpellier. Bien décidée à réaliser son rêve de liberté, Mérance fuit le foyer et se réfugie chez Gustave Barbé au Mortier d’Or.
C’est dans l’apothicairerie de Gustave qu’elle apprendra, en tant qu’apprentie, tous les rudiments du métier qu’elle aimerait occuper. Par contre, les obstacles à franchir sont nombreux pour une femme qui veut se mêler à un monde d’hommes…
Ce roman fera découvrir aux lecteurs le monde des apothicaires du Moyen-Âge et de la Renaissance.
Suivez Pier-Olivier Gagnon sur Twitter: @POGagnon