Seul comme un grand: premier spectacle solo pour Mario Tessier

HUMOUR. C’est un peu l’histoire de sa vie que l’humoriste Mario Tessier viendra livrer aux Trifluviens sur la scène de la salle J.-Antonio-Thompson en août.

«J’ai 44 ans. J’ai enlevé les bouts plates… il reste deux heures!» lance-t-il en riant. «Je vois ce spectacle comme un road movie sur scène. Je ne fais pas du stand-up conventionnel. Je suis plus un entertainer. J’aime toucher à tout, de sorte que je chante aussi un peu dans le spectacle, sans prétention toutefois. Je danse aussi.»

«C’est mon histoire, mais j’ai voulu que ce soit l’histoire de tout le monde aussi. J’aborde le fait d’aimer, d’être aimé, la famille, etc. Il y a un côté nostalgique et je pense que tout le monde va comprendre et peut-être s’y reconnaître», ajoute-t-il

Le spectacle sera également parsemé de retrouvailles avec ses colorés personnages, bien connus des fidèles auditeurs des Grandes Gueules.

Pour le guider dans cette aventure, Mario Tessier s’est allié à Serge Postigo pour la mise en scène du spectacle, entre autres pour parvenir à occuper toute la scène. Il faut dire qu’il s’agit aussi du tout premier one man show de Mario Tessier. Par le passé, il avait pris part à une tournée de spectacles avec son acolyte de longue date, José Gaudet.

«Ce n’est pas intimidant d’être seul sur scène. Ça reste de l’humour: j’écris les gars, l’histoire est là et c’est l’histoire qui amène les blagues. Mais il y a de la pression, car il y a beaucoup de spectacles d’humour présentement et je sais que c’est difficile, mais je me dis que si les gens m’ont choisi, je dois tout donner. Je veux que les gens s’amusent. Je vais m’arracher le cœur pour que ce soit bon chaque soir», soutient Mario Tessier.

L’influence des parents

Au cours du spectacle, on découvrira toute l’influence que ses parents ont eue sur l’humoriste.

«Je ne serais pas le gars que je suis aujourd’hui sans mes parents. Mon père était un homme d’affaires dans les années 70. Un matin, il nous dit de l’accompagner pour faire un tour d’auto. On roule pendant deux heures. Il arrête dans un village, devant un camping. Comme cadeau, il a donné le terrain de camping à ma mère», raconte-t-il.

Et son côté farceur? Il lui vient de ses parents aussi.

«Je raconte aussi ma rencontre avec José (Gaudet) au secondaire. Il y a un segment du spectacle sur l’ego. J’y parle de mon amour pour le karaoké. J’ai mis tout mon cœur et mes tripes dans ce show.»

Mario Tessier: «Seul comme un grand» | Salle J.-Antonio-Thompson | 12 au 15 août, 20h | Billets: 819 380-9797 ou enspectacle.ca